Archives par étiquette : Roubaix

Dorignac, ou le « métier » de La Piscine

Nous inaugurons ce soir les 2 nouvelles expositions de La Piscine, l’une consacrée à Georges Dorignac, l’autre à la nouvelle présentation des collections animalières du Musée.

dorignac-1

Ces deux expositions sont un magnifique exemple du travail de redécouverte que mènent Bruno Gaudichon et son équipe. Certes, ils ont à cœur de présenter des artistes connus du plus grand nombre, et on se souvient de l’affluence exceptionnelle que connaissent des expositions comme celles consacrées à Chagall et Picasso, avec plus de 100 000 spectateurs.

Mais le cœur du « métier » de la Piscine, si j’ose m’exprimer ainsi, c’est aussi de proposer des redécouvertes d’artistes d’exception, qui méritent un éclairage particulier ; et d’amener un nombre important de visiteurs à découvrir eux aussi ces formidables artistes.

C’était le cas, dans les expositions précédentes, d’Albert Braïtou Sala, ou tout récemment de Jean Martin ; et grâce au travail du musée, à la confiance qu’il a su susciter, et aussi à un travail scientifique remarquable, des dizaines de milliers de visiteurs ont pu admirer les œuvres de ces artistes ; et les replacer à nouveau dans la carte de l’art du 20ème siècle.

dorignac-2

C’est aujourd’hui le cas de Dorignac et de certains sculpteurs animaliers,- je pense en particulier à Marcel Lémar, auquel La Piscine avait déjà consacré une remarquable exposition monographique il y a quelques années ; et je souhaite que ces expositions remportent le même succès, comme cela semble être le cas sur les premiers jours d’ouverture !

Par ailleurs, je me réjouis que La Piscine mène, depuis son ouverture, un réel travail de fond sur la sculpture, travail qui constitue l’une des forces du Musée comme en témoigne l’emblématique Grand Bassin.

Nous avons ainsi accueilli le mois dernier le colloque « Montrer la sculpture », en partenariat avec l’Institut National d’Histoire de l’Art, et qui rappelait à quel point la Piscine est un des musées majeurs sur la sculpture des 19ème et 20ème siècles en France ; et qu’un des enjeux de l’agrandissement du musée serait de donner encore plus à voir pour la sculpture, en particulier avec l’installation unique de l’atelier restitué d’Henri Bouchard.

La nouvelle présentation sur la sculpture animalière en est aussi une très belle illustration. Elle donne un aperçu passionnant de notre collection permanente.

Je voudrais terminer en saluant Cédric Guerlus, dont la scénographie met avec talent en valeur la collection animalière, tout en facilitant la visite des groupes, en particulier des enfants et des jeunes, qui sont nombreux à visiter ces collections du Musée.

extrait du discours prononcé le 25 novembre 2016 pour le vernissage de l’exposition Dorignac au Musée la Piscine

dorignac-3

Retour sur les bancs de l’école Montaigne…

Non non je ne retourne pas en cours, mais il m’arrive d’aller en salle de classe pour certaines occasions particulières.

Vous avez bien compris en lisant ce blog que je ne suis pas adjoint à l’éducation, c’est ma collègue Esther Afane Kimbaloula qui a cette lourde et passionnante tâche. Pourtant, j’ai récemment eu la possibilité d’aller présenter ma fonction auprès d’une classe de l’école Montaigne à Roubaix car je me suis proposé pour parrainer un projet de classe citoyenne, ici développé par l’institutrice de CM2 avec ses élèves.

Cet exercice n’est pas un de ceux dont j’ai l’habitude mais il fut très agréable à effectuer. Les questions des enfants peuvent parfois être désarmantes de fraicheur et de simplicité, cela est parfois tellement évident pour nous que l’on doit réfléchir avant de se rappeler de la réponse !

Visite école Montaigne

Réponse aux nombreuses questions des élèves

Plaisant et détendu sur la forme, ces échanges furent plus sérieux sur le fond. En signifiant dès leur plus jeune âge, l’importance de la vie politique locale dans leur vie, les enfants intègrent mieux les enjeux liés à l’actualité, la politique et disposeront d’armes et de connaissances plus qu’utiles dans leur futur.

Visite école Montaigne 2

La maîtresse veille sur ses élèves

C’est également un moyen pour eux de voir le travail, qu’ils mènent tout au long de l’année autour de la mémoire et de la citoyenneté, être récompensé.

Comme conclusion, je vous propose une petite compilation des questions les plus drôles, intéressantes et inattendues :

« Que se passe-t-il si le maire est en retard ? Est-ce qu’il peut se faire virer ? »

« Peut-on être maire et président en même temps ? »

« Qu’est-ce qui se passe si vous êtes en retard ? »

(La ponctualité est visiblement importante, et c’est très bien ainsi!)

 

NB : l’école primaire Montaigne dispose d’un club de mini-reporters racontant leurs aventures dans un WordPress, ce sont eux qui ont récemment interviewé le maire notamment, allez faire un petit tour, ça vous changera de mes habituels posts 😉

Nuit Des Arts : à Roubaix, la culture est au coin de la rue

Avec la Nuit Des Arts, la ville de Roubaix a su profiter de l’engouement autour de la Nuit Des Musées pour créer une dynamique culturelle populaire de qualité.IMG_20150516_173427

Pour sa 11ème édition, ce sont plus de 30 000 personnes qui ont fréquenté musées, ateliers, commerces et autres lieux partenaires pour (re)découvrir la richesse de la vie artistique roubaisienne.

La Nuit Des Arts, c’est d’abord un des moments les plus appropriés pour valoriser le patrimoine roubaisien sous toutes ses formes. Alors oui, on pense forcément à la Piscine, aux maisons en briques, aux cheminées d’usine mais Roubaix ce n’est pas que ça. Il y a tout un écosystème d’ateliers d’artiste étonnants et complètements inattendus ; des usines revues, détournées, améliorées où l’on trouve une terrasse avec une vue panoramique sur les toits en shed de la ville. Ce sont également des lieux que l’on connaît tous mais que la Nuit Des Arts éclaire d’une lumière toute particulière : la place de la gare, le centre social de l’Hommelet ou encore l’Office de Tourisme.

La Nuit Des Arts, c’est également l’un des moments privilégiés, avec les Journées du Patrimoine, où les habitants de la ville ont l’opportunité de se retrouver en contact avec leurs voisins artistes et d’échanger avec eux. Ces échanges ne sont pas de banales discussions autour de la météo mais, comme au 41 rue Saint-Jean, une vraie participation à un projet artistique expérimental et détonnant. A Roubaix, la vie artistique fait partie intégrante de la vie de quartier.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Enfin, et on le voit particulièrement avec cette 11ème édition de la Nuit Des Arts, le monde économique et les commerçants locaux s’impliquent volontiers dans ce moment. Cela nous permet d’avoir un échange complètement différent avec eux et de se rendre compte que tous ces lieux ont une âme, comme cette soirée particulière le révèle à tous. De plus, et c’est à souligner, les participants ne sont pas uniquement liés au monde de la culture, on trouve bien sûr des librairies, des lieux d’expositions mais aussi des restaurants, des artisans, un tatoueur et même un centre d’affaires.

 

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Pour reprendre le titre de cet article, la Nuit Des Arts n’est pas un gros évènement artistique construit autour des grandes institutions culturelles de la ville, comme le musée de la Piscine. C’est un moment spécial où les genres se croisent, où des personnes différentes qui se côtoient chaque jour s’associent à l’autre à chaque coin de rue. C’est le moment où Roubaix et les roubaisiens montrent à tous et à toutes à quel point ils sont fiers d’eux-mêmes, de leur ville et de la vie qu’ils y mènent.

Desplechin : une polémique qui se dégonfle…

Desplechin

Le cinéaste en pleine action

Arnaud Desplechin et son nouveau film, « Trois souvenirs de ma jeunesse », font beaucoup parler d’eux.

Du moins, pas vraiment le film en lui-même, qui est plutôt bien voire très bien reçu par la critique et le public, mais plutôt une déclaration du réalisateur dans l’interview parue dans le magazine Society qui crée la polémique. Il y déclare notamment qu’ « à Roubaix, j’ai vécu en état d’apartheid ».

 

Pour en avoir le cœur net, le mieux est encore d’aller voir le film !

Et là, la polémique se dégonfle comme un ballon de baudruche. L’écart est très marqué entre le contenu du film et les déclarations de son réalisateur. Ce si bruyant « apartheid » n’est pas visible dans le film. Tout au plus une scène avec un dealer, relativement brève et relevant plutôt d’une discussion business que sociologique…

Desplechin_Film2

Les jeunes du film, des talents amateurs locaux

Ce film est avant tout une œuvre cinématographique sur l’enfance, la jeunesse, le passage à l’âge adulte et tout ce qui va avec (les études, l’amitié, les relations sentimentales…); bref, l’œuvre même de Desplechin. Et le cadre roubaisien, d’ailleurs plus implicite qu’explicite, correspond là aussi tout à fait aux films précédents du cinéaste, pour qui l’inscription dans un lieu est majeure. N’oublions pas qu’il y a « 3 souvenirs » et que Roubaix n’en est qu’un des 3…

Desplechin_Film1

Échange entre le réalisateur et ses comédiens

Enfin, on peut s’interroger sur cette polémique d’un point de vue plus médiatique et économique. Cette année, le nouveau film d’Arnaud Desplechin n’est pas sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes, mais dans la Quinzaine des Réalisateurs. Or, le réalisateur explique que cela va réduire l’exposition médiatique de son film. La diffusion à l’étranger risque d’en être plus difficile, ce que l’on regrette avec lui. Comme on le sait, on peut faire dire beaucoup de choses à un bout de phrase d’interview pris isolément…

En ce qui concerne le film, vous pouvez allez forger votre propre avis, avec la bande-annonce par exemple :

Petite revue des critiques de la presse :

Libération « C’est justement une question de nom qui donne au film son souffle premier, le démarrage de cette haletante péripétie dans l’intime »

Critikat « À l’éducation intellectuelle que l’on redoutait, est préférée une pure jubilation romanesque, prologue à l’âme du film, du personnage et de la saga : son éducation sentimentale »

La critique vidéo du Monde :

#JeSuisCharlie : Roubaix à la hauteur

Oui, Roubaix a vraiment été à la hauteur ces derniers jours. Souvenez-vous encore, c’était il y a une semaine, il y a un siècle, il y a une éternité. Nous rentrions de vacances, François Hollande venait de faire une intervention sans relief à la matinale de France Inter, on s’apprêtait à rentrer dans le cycle ronronnant des voeux; bref la vie normale quoi.

Mais depuis tout a changé. Les événements dramatiques de mercredi à vendredi dernier ont secoué toute la France, y compris notre petit coin du Roubaisis.

JSC logo

Alors oui, Roubaix a été à la hauteur, d’abord par ce rassemblement de jeudi soir dernier sur la Grand Place, à l’appel de son maire, où les roubaisiens sont venus témoigner spontanément de leur solidarité avec les victimes et de leur volonté de faire face ensemble. Certains polémiquent sur le nombre de personnes et sur les roubaisiens présents; pour ma part j’ai vu plusieurs centaines de personnes, les photos en témoignent, et j’ai vu tout Roubaix rassemblée et représentée. Ce rassemblement m’a vraiment fait chaud au coeur, je suis resté près de 2 heures sur le parvis à discuter avec les uns et les autres, on sentait une vraie envie de faire face ensemble.

Roubaix a aussi été à la hauteur de par les réactions spontanées de ses acteurs, je n’en prendrais pour exemple que la façade du Colisée, qui au lieu d’annoncer le prochain spectacle, s’est pendant quelques jours transformée en un gigantesque « Je suis Charlie » qui a été plébiscité.

 

La façade du Colisée de Roubaix le jeudi 8 janvier 2015
La façade du Colisée de Roubaix le jeudi 8 janvier 2015

 

Cependant, je ne ferai aucun angélisme. Certains ne se sont pas vraiment sentis Charlie, d’autres ont fait part de leur scepticisme devant cette mobilisation, sur les réseaux sociaux d’autres ont cru bon de remarquer que les dessinateurs de Charlie l’avaient « bien cherché », et une inscription, plus stupide qu’autre chose, offensait gravement les victimes et a été promptement recouverte.

Un tag nauséabond rapidement recouvert bld Beaurepaire (photo Nord Eclair)

Un tag nauséabond rapidement recouvert bld Beaurepaire (photo Nord Eclair)

On peut le déplorer et se draper dans sa dignité républicaine. Mais ici, peut-être plus qu’ailleurs, cette mobilisation nous interpelle sur le sens qu’on doit lui donner, ainsi que sur la manière de la relier avec la réalité roubaisienne, et les sujets sont nombreux sur lesquels nous, acteurs locaux, devront sans doute nous pencher dans la période qui s’ouvre. Parmi les questions qu’il nous faudra nous poser collectivement à nous-mêmes :

. notre système éducatif est-il à la hauteur concernant les notions de liberté d’expression, de laïcité mais aussi du fait religieux ?

. comment faire pour que l’ensemble des roubaisiens se sentent partie prenante et membres à part entière de la République, celle qui se serre les coudes et applaudit les policiers qui la protègent ?

Je n’ignore pas qu’on attend Roubaix au tournant sur ces sujets aussi. Certains présentent déjà notre ville comme celle où les islamistes ont pris le pouvoir, nous devons montrer à tous que c’est faux, et peut-être par là même montrer que nous sommes la ville qui sait vivre avec l’ensemble de sa population, ses religions, ses origines, et se retrouver autour de ce qui fait notre socle commun : la République.

Un avant goût de Camille Claudel…

Juste pour vous dire comme ça que j’étais passé au Musée La Piscine cette semaine, et que j’avais eu la chance de traverser l’exposition Camille Claudel en plein montage, et que c’était….wow !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

 

Une scénographie épurée et magnifique, une collection de chefs d’oeuvre impressionnante, des mises en scène renversantes (ces 4 « valses » côte à côte, quelle idée extraordinaire !), des oeuvres méconnues absolument sublimes (« Les causeuses », en vrai, c’est à peine croyable!), des pièces uniques jamais sorties de leur musée ou de leur collection ou presque (ce buste Renaissance de Mino da Fiesole qui n’avait jamais quitté son musée de Lyon…), de pures merveilles comme cet « Âge mur » bouleversant, et bien sûr « notre » petite châtelaine, la star de la Piscine, fort justement choisie pour être l’affiche de l’exposition, mise en valeur comme jamais je crois dans cette scénographie.

Autant vous dire qu’à partir du 8 novembre, la foule va se presser à la Piscine, et elle aura mille fois raison !

Il était une fois un Jardin de Traverse

IMG_20140628_141139Avez-vous déjà entendu parler des jardins partagés ? Moins nombreux, moins connus que les parcs et squares, ils sont pourtant le fleuron des espaces verts. Celui que j’ai découvert et pour lequel j’ai eu un coup de cœur est le Jardin de Traverse. Il n’y a aucun endroit semblable, ni comparable. Et ça tombe bien, il est juste au bout de ma rue !
Ce jardin n’est pas arrivé par le fruit du hasard. Il est né d’une belle histoire d’amour, une histoire qui commence comme dans un conte de fée…

Il était une fois un petit lopin de terre perdu dans une forêt de briques rouges au fond du quartier de l’Épeule, le long de la voie ferrée. Argileuse et polluée, sa terre était incultivable en raison d’un trouble passé industriel. Des usines se sont enchainées durant plusieurs décenniesdont la dernière fut Coussement où l’on fabriquait des chaudières ; un coup fatal qui a rendu sa terre quasiment stérile. Abandonné dans la grisaille citadine du quartier, ce lopin était devenu une friche, oubliée de tous.

ob_102551_igp1542

Anne-Sophie, l’amoureuse de la nature

Dans le même temps, Anne-Sophie, qui vivait non loin de là, cherchait un sens à sa vie. Elle se lassait de la grisaille de la ville, elle s’ennuyait dans son travail d’animatrice en art plastique. Elle avait besoin de se (re)poser. Elle cherchait du temps pour dorloter son nouvel enfant, tout en mettant à profit sa passion pour le jardinage. L’idée d’un jardin bio pour tous a commencé à germer dans sa tête. Elle devait trouver un endroit idéal pour construire son jardin d’Eden.

Un jour, elle tombe par hasard sur ce fameux petit lopin de terre perdu dans une forêt de briques rouges au fond du quartier de l’Épeule, le long de la voie ferrée. Coup de foudre ! Certains y voyaient un terrain de désolation, Anne-Sophie, elle, y voyait sa terre promise. Elle avait de grandes ambitions pour ce lopin. Elle allait lui redonner vie en aménageant son jardin participatif.

Tout était à faire. Il lui fallait créer une association, convaincre la mairie, fédérer les habitants, déblayer le terrain, sélectionner des plantes… Mais rien ne l’arrêtait. Elle a même embarqué Antoine, son compagnon, dans l’aventure. Ensemble, ils ont bravé crachin et brouillard afin de mener à bien leur projet.

Le jardin vit enfin le jour en 2006. Ils l’ont baptisé le Jardin de Traverse, un magnifique jardin de 1 200 m². Le principe en est simple. À l’instar des jardins ouvriers, ici tout est solidaire ; on jardine ensemble, on récolte ensemble. C’est ça un jardin partagé ! Ce qui est à moi est à toi !


« … Un jardin extraordinaire, Loin des noirs buildings et des passages cloutés. Y avait un bal que donnaient des primevères. Dans un coin de verdure, les petites grenouilles chantaient… »
nous chantait Charles Trénet, il y a bien longtemps et il avait bien raison ! Ce havre de paix est un jardin extraordinaire, où la faune et la flore vivent en symbiose, où la vie s’écoule paisiblement sans notion du temps aucune. Je dirais même que c’est féérique ! Anne-Sophie est toujours présente et elle continue de partager sa passion et ses connaissances des plantes. Et en plus elle fait de bons gâteaux ! #jdcjdr

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Grâce à ces aficionados du jardinage, on peut (re)découvrir des légumes d’autrefois, des légumes boudés par le commerce ; les fleurs et autres plantes aromatiques y poussent à foison pour le plaisir de nos yeux et de nos assiettes. Ici tout est bio, tout est naturel ! On  récupère, on recycle et on réutilise puis re-récupère, re-recycle et re-réutilise… Du « zéro déchet » avant l’heure !Plus qu’un jardin, c’est aussi un lieu de contemplation où les amoureux de la nature de tous horizons viennent pour se rencontrer, discuter ou philosopher. Il n’est pas rare de voir des artistes venir exposer leurs œuvres. Fabien Swyngedauw a même peint toute une série de niche à oiseaux. À découvrir absolument !

Ce jardin a des vertus thérapeutiques. C’est indéniable ! Qu’on soit heureux ou malheureux, qu’on ait une bonne ou une mauvaise nouvelle, on trouvera toujours une oreille attentive pour nous réconforter. On ne reverra peut-être jamais cette personne mais peu importe, c’est ce qui fait tout le charme de ces rencontres. On vit un moment présent et on chérit ce moment.C’est la partie que je préfère en fait. Le jardinage et moi, ça fait deux ! Avec les beaux jours, des pique-niques s’improvisent régulièrement. Tout se passe à la bonne franquette. Vous arrive-t-il souvent de manger avec des inconnus et de bavarder avec eux comme de vieilles connaissances ? Ici, cela n’a rien d’extraordinaire !

Vendredi dernier, j’ai ainsi eu le plaisir de déjeuner avec Danièle, l’institutrice à la retraite, son fils Ivan, le prof de kung-fu, Marie-Christine, ma collègue, Christophe, le photographe attitré, Anne-Sophie, que vous connaissez, Moncef, le Monsieur philosophe, Christelle, l’amoureuse active des lieux et Virginie, la vendeuse du marché bio RéAGIR. Je leur ai fait partager mes idées, ils m’ont fait goûter leurs plats. Ça se passe comme ça au Jardin de Traverse ! J’ai ri, j’ai discuté, j’ai fait connaissance. Merci à vous tous de m’avoir fait passé un merveilleux moment. Merci pour mon retard au boulot !

ThanhNGUYEN

==============================================================================
INFOS PRATIQUES
ob_8dbf40_plan-01Rue du Vivier
Quartier de l’Épeule
59100 Roubaix
Mail : jardindetraverse@free.fr
Tél : 03 20 11 03 32
Web : jardindetraverse.over-blog.com

Marché Bio de l’association réAGIR tous les vendredi de 10 h à 14 h

Les 4 saisons du parc de Barbieux

4 saison

« Toute saison embellit la maison de nos amours » Jean-Guy Pilon

Vivaldi a ses 4 saisons, la mode a ses saisons, les séries TV ont leurs saisons, même les pizzas ont leurs 4 saisons… Mais savez-vous que le beau jardin alias le parc de Barbieux a aussi ses 4 saisons?

Je ne sais pas si c’est parce que je suis roubaisien, mais autant vous le dire, ce parc est mon chouchou ! Quand j’ai envie de voir de la verdure, je pense forcement à lui et ça tombe bien, j’habite juste à côté ! C’est quand même une sacrée veine d’avoir le plus grand parc urbain au nord de Paris et l’un des plus grands de France à proximité de chez soi. Qui peut se vanter d’avoir dans sa ville le parc le plus onirique de la métropole lilloise, à part les roubaisiens?
J’ai même appris que MARTINE, la Martine de notre enfance, aimait aussi s’y promener et déjeuner au « Bol d’air » en compagnie de tous ses amis. Merci #RoubaixStory pour l’info ; Merci Omar Dahmani !

Sa popularité est telle qu’il est devenu aujourd’hui LE hotspot de tous les habitants de Roubaix et de la métropole. C’est le rendez-vous des amoureux. Les couples se font et se défont sur ces bancs. Les jeunes (ou les moins jeunes !) mariés y immortalisent leur union. Les amoureux de la nature se réjouissent de la diversité de sa faune et sa flore. Les parents y promènent leurs enfants. Et moi, jogger inconditionnel, j’adore fouler son bitume… On a tous une bonne raison d’aimer le parc de Barbieux !

Le temps, la météo n’ont aucune emprise sur ce parc. Il reste toujours aussi splendide. Printemps, été, automne comme hiver, je découvre à chaque saison ses multiples facettes sans jamais me lasser.

IMG_20140323_134710

« C’est le printemps, la nature chante des psaumes » Félix Leclerc

AU PRINTEMPS, la nature se réveille lentement. Les premières fleurs font leur apparition. La représentation commence au sol ;  les crocus, les jonquilles, les tulipes ouvrent le bal. Dans les airs, les arbres se couvrent de magnolias, les plus belles fleurs que Dame Nature ait inventées. Ensuite les cerisiers à fleurs entrent en scène. C’est comme une poésie. Ce spectacle a une grande valeur pour moi; ma mère adorait ces fleurs. Et je pense à elle chaque fois que je les admire.

Cette valse des fleurs annonce aussi le début de la saison des amours. Les tourtereaux roucoulent sur la pelouse et les mâles font leur parade nuptiale à leur dulcinée. On prononce des déclarations d’amour, on fait des demandes de mariage. Je soupçonne Barbara Cartland de s’être beaucoup inspirée des romances barbieusiennes !

C’est aussi le retour des sportifs, des aficionados du jogging. Finis les tapis de courses des salles de sport ! Enfin on va pouvoir courir au grand air (pour info le tour des 2 parcs fait environ 3,1 km). Bientôt les tilleuls vont fleurir et répandre un délicat parfum sur tout le parc. Il n’y a rien de plus agréable que de courir et respirer cette douce senteur. C’est indescriptible. Il faut le vivre pour le comprendre alors ne ratez surtout pas ce moment !

8997366255

« Qui chante pendant l’été, danse pendant l’hiver » Esope (photo ville-roubaix.fr)

EN ÉTÉ, les terrasses sont sorties. Le manège redémarre et le marchand de glace a retrouvé sa place habituelle. Ça sent les vacances ! Le parc est pris d’assaut ! Il ne se passe pas un week-end sans photos de mariage. La promenade au parc de Barbieux est un incontournable. En famille ou entre amis, toute la métropole s’y retrouve. J’adore m’installer à l’ombre d’une terrasse et regarder cette foule s’agiter.

Même les avenues qui bordent le parc sont magnifiques avec leurs grands arbres majestueux. Quand je rentre de vacances, l’avenue Jean Jaurès me redonne tout de suite le sourire, me faisant oublier mon stress du retour. C’est mon repère, elle m’annonce que je suis à la maison. Home sweet home !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Le parc rayonne. Il est à l’apogée de sa beauté. Il ne cesse d’inspirer les artistes amateurs ou professionnels. Et ce n’est pas #RadatLAAMARI qui me contredira, n’est-ce pas ? Merci pour tes photos !

383836_2615336183912_2115201577_n

« A l’automne des saisons, ce sont les feuilles qui meurent. A l’automne de la vie, ce sont nos souvenirs » Flor des Dunes (Photo B. Dhier)

EN AUTOMNE, le parc se vide peu à peu. Les botanistes ont pris le relais, les oiseaux ont migré vers des contrées plus chaudes, les arbres rougissent timidement mais sûrement. Les lumières vont bientôt s’éteindre et le parc se prépare pour un long sommeil hivernal. Laissons-lui ce moment, laissons-le se reposerC’est l’un des plus beaux instants du parc, des instants de rêverie, des instants emprunts d’une sérénité mélancolique. Et sans hésiter mon #Instantcrush favori !

À cette saison, j’adore aller prendre mon petit dej chez Paul le dimanche. J’adore m’installer en haut, près de la fenêtre et lire tranquillement mon Voici (oui, j’avoue…) pendant qu’une pluie diluvienne s’abat sur le parc. Il fait un temps de brun dans le Nord ? So what ? On n’est pas bien comme ça ?

Le monde de luc

« La véritable amitié ne gèle pas en hiver. » Proverbe allemand (photo Lemondedeluc.com)

EN HIVER, le parc dort d’un sommeil profond. C’est la trêve hivernale. Quelques audacieux bravent encore le froid pour faire leur jogging. Il fut un temps où je faisais partie de ceux-là. Aujourd’hui, je préfère retourner dans ma salle de sport. Ma trêve sportive !

Le monde de luc2

photo Lemondedeluc.com

Parfois il revêt un grand costume de neige immaculée. La pureté du blanc lui donne des allures de paradis sur terre. Il se fait beau pour les fêtes de fin d’année. C’est magique, c’est fascinant ! On a l’impression que le temps s’est figé. Tout est calme, tout fonctionne au ralenti, tous les bruits sont assourdis. Les gens marchent lentement, les voitures roulent lentement, et les nuits passent lentement.
Seuls les enfants osent sortir jouer dans ce froid de canard. Ils dévalent les pentes avec leur luge, ils se lancent dans des batailles de boules de neige, ils font des bonshommes de neige. Ils ont l’air de s’amuser comme des fous !

Sans hésitation, toutes les saisons sont bonnes pour aller au parc de Barbieux !

DROIT D’AUTEUR SUR LA PHOTO EN BANDEAU
Printemps : Thanh Nguyen
Été : 59Jacky sur Panoramio
AutomneFrançois-Olivier Hoizey
Hiver : Le monde de Luc

J’ai décidé de consommer #Roubaix

IMG_20140426_121312

Hier, je « consommais » essentiellement lillois. Pourquoi chercher à découvrir la métropole alors que Lille, la grande, la merveilleuse, m’apportait tout ce dont j’avais besoin ? Elle était devenue l’endroit exclusif de mes sorties culturelles. Elle était la Mecque de mes shoppings. Chaque week-end sans exception, je flânais dans ses rues. Pour être dans l’air du temps, il fallait que j’erre à Lille

Avant, quand je voulais m’habiller, j’allais forcément rue de Béthune. Quand je voulais manger, la rue de Gand me convenait parfaitement. Quand je voulais voir un film, je faisais mon choix entre l’UGC, le Majestic ou le Métropole… Et bien sûr le dimanche, le marché de Wazemmes était une sortie incontournable.

Je connaissais très mal Roubaix, ma propre ville. Rien de surprenant puisque je n’avais jamais pris ni le temps, ni la peine de la découvrir. Je ne voyais pas que ma désertion avait des répercutions lourdes sur ma ville. Je contribuais de façon certaine à l’exode, voire à la fermeture du commerce local.

Pas besoin d’être Einstein pour le comprendre ! Il suffit de se promener un samedi ou le soir à Roubaix pour constater la tristesse de la situation ; des rues désertes, des magasins fermés, le 1er étage du centre commercial VIDE… Quel dommage !

On ne peut pas rester insensible à cela. Et depuis ces dernières années, je commence à voir les choses autrement. Mes centres d’intérêts ont aussi évolué. Je recherche des lieux plus authentiques, des endroits qui ont une personnalité. L’anonymat, la consommation de masse, le bling bling, ne me conviennent plus. J’aime discuter avec le commerçant, partager la passion de son métier. Je n’ai plus envie de l’entendre me dire que la chemise que je porte me sied à merveille (alors que j’ai l’air d’une paupiette) car il doit atteindre ses objectifs… Et il me parait évident que ce n’est plus Lille qui pourrait m’apporter cela.

Aujourd’hui, j’ai décidé « consommer » local et de participer moi aussi au rayonnement de ma ville et pourquoi pas de changer cette image négative que la presse aime tant lui attribuer !
Bien sûr, quand je parle de consommer local, je ne parle pas de bio, ni de commerce équitable et encore moins de locavorisme. Je parle tout simplement du fait de participer aux animations culturelles de ma ville, de favoriser les commerçants roubaisiens. C’est un choix militant, un choix de solidarité !

Chaque week-end, je continue de flâner dans les rues. Mais cette fois ce sont les rues de Roubaix, les rues de MA ville.

Maintenant, quand je veux m’habiller ET faire de bonnes affaires, je vais forcément aux magasins d’usine… Quand je veux manger, il y a pléthore de restaurants qui me conviennent parfaitement… Quand je veux voir un film, mon choix se limite certes au Duplexe mais en fin de compte, ce sont les mêmes films, non ? Et bien sûr le dimanche, le marché de l’Épeule a remplacé celui de Wazemmes.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Je découvre ma ville sous un autre angle. Quel plaisir chaque samedi matin d’aller acheter une pâtisserie ou un rouleau de printemps sur le marché de la Grand Place et de les déguster à la terrasse du Métropole.

Le dimanche, rien ne vaut la convivialité du marché de l’Épeule. Les maraichers proposent des fruits et légumes de qualité nettement supérieure à Wazemmes et à des prix défiant tout concurrence. Pour le quotidien, Il Bacaro, Cat Espero, Usual Break, le Pain de voyage, Les lisières… méritent tous leur réputation. Et ce n’est que le début ! Je suis loin de connaître tout le potentiel que peut m’offrir ma ville. Je suis persuadé qu’il y a encore mille choses à découvrir.

Ce week-end encore j’ai été émerveillé par le marché aux fleurs. Il faisait beau, les gens étaient joyeux. On se promenait, on faisait des rencontres, on papotait… L’ambiance était à la fête ! Ma première action a été de résilier mon abonnement chez Domyos et de m’inscrire chez Thalassa.

143536693_B972624428Z.1_20140505141213_000_G5F2CTGJN.1-0

Marché aux fleurs 2014 – Nord Eclair

Je garde l’espoir qu’un jour, le commerce redeviendra aussi fleurissant qu’autrefois. Je rêve de pouvoir acheter mon pain le dimanche sans faire des kilomètres, de pouvoir manger dehors un soir de semaine, de pouvoir visiter la Piscine un dimanche matin… J’ai ce rêve utopique de posséder un jour une carte de fidélité #RBX qui me donnerait des avantages chez chaque commerçant et qui me motiverait encore davantage à fréquenter le commerce local !

En fait, pourquoi j’allais sur Lille? On n’a pas tout ce qu’il nous faut sur Roubaix?

ThanhNguyen

Benjamin Duquenne… NATUREllement peintre urbain !

IMG_20140406_201234ter

TRANSPARENCE, LUMIÈRE, MOUVEMENT, DIRECTION
« Mes œuvres naissent d’un travail de la lettre et s’intègrent dans le paysage. Je prends mon inspiration des éléments qui composent la nature, universelle soit-elle, et des différents règnes qui l’animent. Mon travail s’apparente à un réseau filaire énergétique, à une créature imaginaire telle une calligraphie vivante lumineuse et porteuse de messages. »

DSC_0192 bis

Un jour, je vous avais conseillé d’arpenter les rues de Roubaix afin de prendre un bol d’art frais. Je vous avais dit que #RBX était pleine de surprises. Aujourd’hui, je vous le confirme, cette ville est décidément surprenante. Et en ce moment, c’est dans le quartier de l’Alma que cela se passe. Ce week-end encore, j’y ai vécu une expérience incroyable, une expérience au 160 rue de France

Il était une fois un message sur FB
La semaine dernière, je reçois un message privé d’un artiste. Il me propose d’aller le voir, lui et ses potes, bosser sur un projet en commun. Il avait remarqué mon intérêt pour son travail, suite à un billet sur le #StreetArt. En effet, ses graffiti avaient tout de suite attiré mon attention. J’aime l’énergie qui se dégage de ses dessins. Imaginez donc ma fierté et mon excitation ! Moi, un simple blogger inconnu, contacté par benjAMIN, mon artiste préféré ? J’achète ! J’avais prévu d’aller déguster une gaufre chez Meert mais c’est une occasion en or et elle ne se présentera pas tous les jours. Il serait impoli de la refuser, non ? Désolé Monsieur #GrandPlaceRbx, cela sera pour une prochaine fois !

Samedi 05 avril, je suis sur place. On fait connaissance, on tchatche. Cool, le courant passe! Tout à l’image de ses oeuvres, il est décidé, cohérent et SYMPA. Il me parle de ses projets, de sa conception de l’art, de ses inspirations. Et effet, tout cela me parait bien décidé, cohérent et SYMPA.

C’est lui le chef de chantier du jour avec les autres, il mène la danse. Il donne des instructions. Ils commencent tranquillement à s’installer. Comme cela risque d’être long ! Je les observe encore un peu et reprends notre discussion. J’ai envie d’en apprendre davantage sur lui et sa passion. Et c’est passionnant !

Quand l’art flirte avec l’enseignement
Son papa de cœur est musicien, sa maman enseigne et la pomme ne tombe pas loin de son arbre… Il a grandi en côtoyant ces univers différents et il a su en garder le meilleur de chacun. De cette différence, il en a fait une complémentarité qui lui a permis d’avoir une approche plus pragmatique de l’art; son papa de cœur lui a transmis l’art de créer, sa maman lui a légué l’art de transmettre. C’est certainement de là que lui vient ce désir d’apprivoiser, de cadrer son travail et de le démocratiser auprès des enfants  » J’aime encourager les jeunes, les dynamiser.  » dit-il.

Son art doit être visible par tous et non par une élite. Il est éphémère et non gravé dans le marbre car il évolue avec son temps en se nourrissant des courants du moment. Il est généreux, il est solidaire, il est participatif et non individuel. Il doit redonner vie à un bâtiment, une friche, une rue voire une ville et non le mur d’un musée. Et la peinture en pleine rue semble répondre parfaitement à ses exigences. Il s’intéresse au graffiti en 1992 et maintenant, c’est son travail à plein temps.

Tous pour un et un pour tous…
Il collabore avec des collectifs ou divers artistes indépendants qui ont eux aussi la même conception de l’art. Ils travaillent sur des projets titanesques, des fresques grandioses souvent en partenariat avec la SEM et l’association  » Astuces  » sur le quartier de l’Union – Lille métropole.

2014-04-08 18.59.26

Ensemble, la peinture de rue devient un moment de festivité et de convivialité. La bonne humeur est de mise et elle se reflète dans leurs œuvres à la fois colorées, fluides et joyeuses. Chacun sa technique, chacun sa sensibilité mais tous apportent leur pierre à un projet commun afin de créer une fresque monumentale. Et le résultat est époustouflant. Composée de différents styles, son harmonie est d’une cohérence incroyable. C’est ce qui fait toute son originalité et sa richesse !

Que la nature soit
Il aime les courbes, il aime le style aérien et sensuel de la calligraphie et surtout il aime la NATURE. De ses amours, il tire son inspiration en imaginant un monde idyllique où la faune et la flore vivent en symbiose dans une architecture urbaine et hostile. Il rêve de faire revenir la nature dans la ville en créant des formes cellulaires, des amibes et autres calligraphies organiques.

Très soucieux de son environnement et en accord avec ses principes, il tend à utiliser des peintures adaptées en privilégiant une peinture acrylique, un peu plus écologique.

Des projets à l’international… et bientôt des projets sur #RBX ?
De retour à Roubaix en 2008, il se consacre à 100% à son art et essaie tant bien que mal d’en vivre. Il a sa propre association et travaille fréquemment avec des structures telles que la SEM ou Vilogia sur des projets d’envergure. Il est de plus en plus sollicité à l’international. Il peint en Europe mais c’est surtout à Roubaix et ses environs qu’il a envie d’intervenir

Grâce à lui, j’ai pu voir une oeuvre prendre forme. Tout le monde ne peut pas se vanter d’avoir pu assister à la naissance de Poséidon! Regarder un artiste bosser est un spectacle unique en son genre. C’est une expérience qu’on devrait tous connaître et il m’est difficile de comprendre comment un artiste roubaisien aussi visible (ce sont tout de même des fresques sur une vingtaine de mètres), aussi talentueux, aussi volontaire, aussi présent sur des quartiers entiers soit aussi peu (re)connu des services officiels de Roubaix.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

A l’heure où le StreetArt émerge dans notre ville, par les visites de l’office du tourisme, la braderie de l’art ou l’expo Bibliograff, il faudrait aussi compter avec le talent de benjAMIN… ET j’espère que la nouvelle équipe saura reconnaître les talents de celui-ci et faire évoluer les choses. L’appel est lancé !

Un avant-goût de ses différents projets

THANHnguyen

INFOS
www.benjaminduquenne.com
Tél : (+33) 06 51 09 35 09
Mail : duquennebenjamin@gmail.com
Twitter : actamin
Facebook :www.facebook.com/duquennebenjamin

==============================================================================
CRÉDITS D’AUTEUR
Je n’indique que les œuvres où plusieurs artistes sont intervenus

(1) « Jardin rêvé «  :  benjAMINduquenne, Square Raoul Dufy
Woluwe : Sorka – benjAMINduquenne
Sheffield : Fauna – benjAMINduquenne – Rocket01
Grimmstraße : Threehouse 2012 – benjAMINduquenne
(1) 13 Bd d’Halluin : benjAMINduquenne – Boris
(2) « Jardin rêvé  » : Square Raoul Dufy
(1) Pennel & Flipo : Réa – benjAMINduquenne
(1) Pennel & Flipo : Trev – Smates – benjAMINduquenne / Collectif Propaganza
Soignies : Trev – Smates – benjAMINduquenne / Collectif Propaganza
(2) 13 Bd d’Halluin : Jeps