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Plus de 100 000 visiteurs pour l’expo Chagall à La Piscine !

C’était dans nos rêves les plus fous, on n’osait pas trop y croire, on se disait que ce n’était pas raisonnable après les 106 000 de Camille Claudel l’an dernier, que c’était déjà la 3ème exposition Chagall au musée, et les dramatiques événements de novembre dernier nous avaient amené à penser que cela n’arriverait pas …et pourtant si !  Avec un art du teasing et de la mise en scène que seul le hasard peut produire, c’est au dernier jour de l’exposition, dimanche 31 janvier, que le seuil symbolique des 100 000 visiteurs a été franchi; et finalement la journée s’est achevée à 19h à 101 122 spectateurs.

L'homme à la tête renversée

L’homme à la tête renversée

C’est d’abord une formidable aventure collective, démarrée depuis des années par les équipes de conservation du musée, continuant ainsi le partenariat fort et intimé noué avec la famille de l’artiste, et menée tambour battant depuis plus de 3 mois par l’ensemble du personnel, qui a fait fort pour acccueillir dans les meilleures conditions possibles les très nombreux visiteurs.

C’est aussi la preuve une nouvelle fois apportée de l’incroyable attractivité de ce musée; dans l’offre culturelle pléthorique de la saison Lille 3000 Renaissance, et avec un soutien médiatique et de communication modeste au regard de ses confrères musées de la région, la Piscine, encore et toujours, charme, attire et retient les visiteurs…

Chagall Marc (1887-1985). Céret, musée d'Art Moderne. AM1988-93.

Chagall Marc (1887-1985). Céret, musée d’Art Moderne. AM1988-93.

Enfin, et peut-être surtout, c’est sans doute à l’artiste qu’il faut rendre hommage. Chagall, honoré pour la 3ème fois à la Piscine, et bien non les visiteurs n’en avaient pas marre, loin de là, ils en ont même redemandé, qui plus est avec l’expo « jumelle » du MuBa à Tourcoing qui fait elle aussi un carton et se paie même le luxe d’une semaine de prolongation! Chagall, magnifié par une scénographie à la fois douce et respectueuse, et Chagall qu’on redécouvre parfois dans toute la diversité et la subtilité de son art, je pense en particulier à cette incroyable pièce des vitraux, clou de l’exposition à mon sens…

100 000 visiteurs, c’est sur cette belle note que s’achève cette exposition; le Musée peut maintenant se tourner sereinement vers son agrandissement qui va l’occuper dans les 18 mois à venir…

Détail d'un vitrail de Chagall

Détail d’un vitrail de Chagall

Halluin – Roubaix, ensemble contre les clichés

Gustave Dassonville, le maire d’Halluin, a récemment comparé la situation de sa ville à celle de Roubaix suite à des incivilités commises.

Roubaix, l'imaginaire en actes, éditions Light Motiv

Roubaix, l’imaginaire en actes, éditions Light Motiv

Roubaix vaut mieux que ces clichés, et Guillaume Delbar, son maire, a offert à son homologue et ami d’Halluin le livre « Roubaix, l’Imaginaire en actes » afin qu’il puisse prendre connaissance d’une ville « chatoyante et chaleureuse, en pleine effervescence ».

En tant qu’élu de Roubaix à l’Attractivité de la Ville, et aussi à la Culture, je tiens moi aussi à rassurer Gustave Dassonville, le maire d’Halluin. Non, Halluin n’est pas Roubaix, et pour le conforter dans ce point de vue, j’ai l’honneur de l’inviter vendredi 3 octobre prochain au concert de Yaël Naïm à la Piscine, où 650 personnes viendront la voir chanter dans le grand bassin, ce cadre unique au monde.

Le Grand Bassin, photo Erik Arnoux

Le Grand Bassin, photo Erik Arnoux

 

Je suis sûr que, comme elle, il tombera sous le charme de notre ville, et que, comme elle, il aura envie de passer 5 jours à Roubaix, dans des endroits inattendus, dérangeants, somptueux ou charmants. La tâche du maire d’Halluin est rude et le contexte difficile, nous en sommes conscients et le soutenons dans son effort, nous espérons qu’il saura ainsi découvrir les efforts que nous menons aussi pour mettre en valeur notre ville.

Yaël Naïm et David Donatien

Yaël Naïm et David Donatien

Le lien du concert (il reste quelques places!)

Ce concert est organisé dans le cadre des 20 ans de La Cave aux Poètes.

 

L’extension de la Piscine n’est pas une « urgence », mais juste une évidence

 

L'entrée de la Piscine (photo Philippon Architecte)

L’entrée de la Piscine (photo Philippon Architecte)

Un article de presse a causé lundi 14 avril 2014 un certain émoi à Roubaix : la nouvelle équipe municipale ne ferait plus de l’extension de la Piscine « une priorité », et dès le lendemain on pouvait lire que l’extension serait reportée « sine die » (aucun fondement à cette assertion), aurait « fait plouf » (pur jugement de valeur qui ne se base sur rien).

Je dois avouer avoir été pris au dépourvu par cet article, tellement il est loin de nos ambitions pour la ville. L’extension de la Piscine est une évidence.

Je l’avais dit dès le 1er jour de mon mandat en tant qu’élu à la Culture : il y a continuité de la politique culturelle de la ville. La Piscine est bien entendu la navire amiral du projet culturel de Roubaix, un atout majeur dans son attractivité, et nous n’avons aucune intention de revenir là dessus. A tel point que l’extension du musée faisait partie de notre programme, en parfaite convergence avec celui de l’équipe précédente, ce qui n’a pas été remarqué pendant la campagne d’ailleurs…

J’ajoute que cette extension du musée est indispensable après plus de 12 ans d’ouverture. Face à son immense succès public, la Piscine a besoin de salles d’expositions temporaires supplémentaires, de nouveaux espaces d’exposition, de lieux de stockages plus importants; mais aussi de salles pour l’accueil d’ateliers pratiques pour qu’encore plus de roubaisiens fréquentent le lieu, ou encore pour que les conditions de travail parfois délicates du personnel s’améliorent.

Mais la question qui avait été posée à Guillaume Delbar pour cet article était la suivante : « quelles sont vos urgences pour Roubaix » ? Et oui, l’IUT est une urgence, le moment de la décision approche, il faut savoir le saisir. Oui, Blanchemaille est une urgence; c’est un projet qui démarre de zéro, il doit être absolument pris en compte par LMCU pour avoir une chance d’exister. Oui, Barbieux est une urgence, les berges s’effondrent littéralement sous les pieds des promeneurs, la sécurisation du parc pose question, l’absence de rénovation depuis des années se fait cruellement sentir. Oui, le logement est une urgence, et l’on parle bien de démarrer la résolution des innombrables problèmes de vie quotidienne des locataires roubaisiens, pas de la construction de nouveaux programmes dans 3 ou 5 ans.

A côté de cela, difficile de qualifier l’extension de la Piscine d’ « urgence ». Rappelons que le projet a été initié en 2005, et qu’il fait du surplace depuis plusieurs années, en quête de financeurs. Nous n’avons jamais pensé qu’une fois élus, les financements tomberaient sur Roubaix comme au pays de cocagne. Nous avons pleinement conscience que, même avec une majorité amie à Lille Métropole, le chemin sera long; et le financement communautaire n’est pas la seule piste. Ce chemin démarre aujourd’hui, il a déjà démarré à vrai dire. L’extension de la Piscine est un objectif de notre mandat; nous nous employons déjà à la faire aboutir, mais de grâce mais qu’on ne nous demande pas en 1 semaine d’avoir fait aboutir un projet démarré depuis 9 ans !

C’est le discours que j’ai tenu le jour-même à Bruno Gaudichon, le conservateur en chef du musée, pour le rassurer sur nos intentions; ainsi qu’à Maurice Decroix, le président des Amis du Musée; tous les deux ont parfaitement compris la situation. Je me réjouis de pouvoir travailler avec eux sur ce dossier qui nous tient tellement à cœur, pour Roubaix, pour les roubaisiens.

La gaufre Meert : tout ça pour ça…

Il n’y a pas de fumée sans feu. Il n’y a pas de Laurel sans Hardy. Et tout naturellement, il n’y a pas de Meert sans ses gaufres fourrées.

LA gaufre. Meert,  bien sûr...

LA gaufre. Meert, bien sûr…

Cette gourmandise n’a cessé de faire parler d’elle depuis sa création. Aujourd’hui, nous avons le Pierre Hermé, le Maestro du macaron parisien. En 1849, il y a eu M. Meert, le virtuose de la gaufre lilloise. Quel génie ce M. Meert ! Quelle audace d’avoir osé revisité cette pâtisserie en incorporant du sucre, du beurre et de la vanille de Madagascar entre 2 tranches de fines gaufres marquées à l’emblème de la Maison !

Le Général De Gaulle n’a cessé de vanter ses mérites. Je l’imagine bien faire son appel du 18 juin en dégustant une gaufre. Ça remonte le moral ! Sa renommée est internationale. Il n’est pas un guide touristique qui ne mentionne pas la Maison Meert.

Les gens se bousculent, se prennent en photo, font la queue pour acheter ces gaufres. C’est un signe qui ne trompe pas ! La gaufre Meert, cette simple gaufre fourrée au sucre est devenu le symbole d’une région. Même ma belle-mère auvergnate a eu pour mission d’acheter ces gaufres pour ma belle-sœur toulousaine. Et oui, même le Sud la connaît !

Je me suis toujours demandé ce qui faisait sa renommée. Est-elle si bonne?

Sans attendre, je cours, je vole, je goûte. Convaincu? Pas encore ! Je suis peut-être dans un mauvais jour. Je RE-goûte. Toujours rien ! Toujours pas convaincu! Le point positif de cette aventure est la découverte du salon de thé et des pâtisseries Meert. Une pure merveille pour nos papilles… J’AI ADORÉ !

Un café à la Piscine...Avec sa gaufre Meert !

Un café à la Piscine…Avec sa gaufre Meert !

Des années passent jusqu’à aujourd’hui où je vais prendre un café au Musée la Piscine. Oui je sais, ça fait BOBO mais ce n’est pas notre sujet 🙂 Je refais une tentative et cette fois, JE SUIS CONVAINCU! Convaincu d’une chose : cette gaufre est d’une banalité extrême ! Oui elle est bonne mais j’en ai mangé de nettement meilleures à « La ruche qui dit oui ».

Je retiens surtout le goût très sucré qu’elle laisse en bouche. J’avais tout simplement l’impression d’avoir mangé du sucre à la cuillère. Après, je n’avais envie que d’une chose; boire 1 l d’eau afin de me débarrasser de tout ce sucre.

Maintenant, je peux affirmer une chose : cette gaufre est belle. On est surtout charmé par son histoire, on l’aime pour ce qu’elle représente mais d’un point de vue gustatif je reste dubitatif quant à sa réputation.

Personnellement, je trouve qu’on en fait des tonnes et je pense plutôt aux tonnes de calories qu’on laisse sur nos hanches.