Guillaume Delbar l’a dit à maintes reprises pendant la campagne : personne dans l’équipe « Un avenir pour Roubaix » ne vivait de la politique, et nous étions donc tous des citoyens engagés dans la ville, sans intérêt particulier à défendre.
C’est donc en posant pas mal de jours de congés que j’ai pu participer pleinement au coeur de la campagne, et j’avais aussi prévu – à juste titre – de poser les 2 jours suivants l’élection, que le résultat soit favorable ou non.
Je suis donc retourné ce mercredi au travail, vaguement curieux de savoir comment mes collègues allaient réagir, s’ils étaient au courant ou pas, et surtout comment ma hiérarchie allait considérer ces nouvelles responsabilités qui allaient m’incomber.
Il n’a pas fallu longtemps pour être fixé sur le sujet : en 10 minutes de présence, plusieurs collègues m’avaient déjà adressé leur félicitations, et le DG lui-même, croisé dans un couloir durant la matinée, m’a félicité pour mon engagement et pour le résultat de dimanche. Il faut croire que la bonne nouvelle s’était vite diffusée !
J’ai même eu droit à la remarque, mi-figue mi-raison, d’un collègue qui m’a avoué qu’il habitait Roubaix et que s’il avait cru une victoire possible, il se serait inscrit sur les listes électorales…Il y a encore du boulot à faire 🙂
C’est aussi un certain exercice intellectuel de passer de l’organisation frénétique et des considérations d’une campagne, à celui plus calme et raisonné d’une pratique professionnelle rôdée. Il va sans doute falloir que je m’habitue à cette succession de séquences différentes…