Ça balance pas mal à Roubaix (3) : la Braderie de l’Art

Cette chronique « Ca balance pas mal à Roubaix » de ce qu’on pourrait appeler « le week-end des Arts » ne peut que s’achever sur son point fort : la Braderie de l’Art, à la Condition Publique.

C’est maintenant devenu une institution, et la foule bigarrée qui se presse à des heures indues dans les halles de la Condi montre bien le succès de l’opération. De quoi s’agit-il pour ceux qui ne connaîtraient pas ? Pendant 24 h, du samedi soir au dimanche soir, les 2 grandes salles de la Condition Publiques sont remplies de stands d’artistes, qui doivent produire sur place des oeuvres sur le support de leur choix, pourvu qu’il s’agissent d’objet ou de matériau de récupération, et qui sont vendues entre 1 et 300 €.

Concrètement, il s’agit donc d’un joyeux bordel de ferrailleurs, de fabricants de lampes dont l’abat jour est une moitié de jerrycan, de détourneurs de  boîtes de camembert, de street artists, de sculpteurs en feuilles de papier, d’assembleurs de Lego, et des mille et une autres idées bizarres, charmantes, absurdes, laides, superbes que peuvent avoir les artistes présents.

Le public adore, car on voit la création se faire, le contact avec les artistes est direct et simple, qu’on peut acheter une « vraie » oeuvre sans se ruiner; et que sinon on peut aussi flâner dans une ambiance arty à la berlinoise une bière à la main jusqu’à très tard…

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