C’est le privilège des stars, des vraies. Un simple « Vanessa » suffit à les identifier. Et parions que des (dizaines) de milliers de femmes nées dans les années 90 lui doivent aujourd’hui leur prénom…

Vanessa plutôt rock en début de spectacle
Bref, 26 ans (!) après son premier passage au Colisée, Vanessa Paradis était de retour sur la scène roubaisienne, qui était une fois de plus comble pour cette occasion; et c’est un vrai show de star auquel nous avons eu droit.
En 3 morceaux, les premiers rangs étaient déjà debout pour accompagner la chanteuse dans une rétrospective assez complète de sa carrière. Le groupe de musicien est soudé et versatile, mais c’est Vanessa Paradis qui fait le spectacle, et de belle manière. Elle bouge sur toute la scène, elle ondule, elle sourit, elle envoie des bises au ciel pour Serge Gainsbourg à la fin d’un très beau « Johnny Jane », elle se dévoile petit à petit; elle habite la scène et la salle d’une manière assez incroyable, sans jamais se départir d’un bout de timidité tellement charmant.

Vanessa se repose pendant un solo de guitare…
Musicalement, sa voix est plus affirmée que je ne l’aurais cru; et elle revisite avec bonheur ses titres plus ou moins récents. Si certains sont à mon goût un peu faibles, d’autres se révèlent sur scène (comme « La Seine » justement), et bien sûr ses titres du début sont mis à l’honneur de très belle manière, dans une sorte de karaoké géant comme sur Joe le Taxi (« c’est sa vie »!).
Une mention spéciale au medley Lenny Kravitz, où les 4 chansons enchaînées que je n’avais pas entendues depuis longtemps m’ont enthousiasmé et redonné envie d’écouter cet album au si grand succès à l’époque.

Espérons donc tous revoir « Vanessa » très bientôt sur cette scène. Un portrait d’elle à 20 ans en noir et blanc orne depuis des années les murs du Colisée; elle y est la bienvenue quand elle veut !

La Seine sur scène , ça donne ça :
et pour la bonne bouche, l’époque Lenny Kravitz c’était ça :