La cérémonie d’obsèques de Jean-Pierre Rousselle ce matin à l’église St Martin de Roubaix était un de ces beaux moments de rassemblement, d’hommages unanimes et sans arrière pensée, où la communauté roubaisienne existe et se retrouve, pour le souvenir d’un de ses membres les plus émérites.
Beaucoup ont parlé de lui, bien mieux que je ne le ferais (le bel article de Marc Grosclaude dans Nord Eclair aujourd’hui, ou le touchant post de Jérôme Dumont sur grandplace-roubaix.com…), et avec bien plus de légitimité, moi qui ne le connaissais que depuis à peine plus d’un an.
Et pourtant, les quelques fois où je l’avais rencontré, j’avais moi aussi été frappé par son allant, son proximité et sa chaleur humaine immédiate, son sens du service spontané. C’était une force de la nature, un vrai caractère; et c’est peut-être ce que je retiendrai des nombreux témoignages que j’ai entendus depuis son décès. Car il en fallait un caractère bien trempé pour assurer, comme il l’a fait sans discontinuer pendant des années, une présence auprès de ceux qui en avaient besoin, qui étaient touchés par un drame, ou qui simplement croisaient son chemin.
C’est sans doute ce que les centaines de roubaisiens présents à l’Eglise St Martin ont voulu lui dire ce matin, et je me joins à eux pour dire à Jean Pierre simplement un grand « Merci » et un « Salut » du fond du coeur.
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