Cette semaine, Roubaix accueillait le Séminaire annuel des Archives Nationales, pendant 3 jours. A l’initiative du directeur des Archives Nationales du Monde du Travail, la fine fleur des archivistes français se sont réunis dans notre ville, pour réfléchir notamment à la place de la photographie dans les archives, et autres thèmes d’actualité.
Le mercredi soir, un dîner officiel était organisé à la Mairie, j’ai eu l’honneur de représenter la ville en l’absence du Maire, et en compagnie de Véronique Lenglet, la conseillère déléguée au Patrimoine.
L’occasion peut-être d’expliquer que ces dîners officiels, sous une apparence un peu désuète, ont une vraie utilité et sont indispensables au rayonnement de la ville.
Tout d’abord, c’est bien la moindre des choses que de recevoir à l’hôtel de ville, qui est la maison de tous les roubaisiens, ces congressistes venus de toute la France et qui ont choisi Roubaix pour se réunir – pour la 1ère fois depuis 1993, l’ouverture des Archives Nationales du Monde du Travail (je précise que le dîner faisait partie de l’organisation du séminaire et n’a pas été pris en charge par la ville). Certes, Roubaix ne peut pas rivaliser avec Lille en termes d’accueil de congrès, nos infrastructures ne sont pas suffisantes; mais ce séminaire a quand même conduit 160 personnes à loger à Roubaix, manger, visiter et découvrir la ville.
D’autre part, c’est aussi la tradition républicaine que ces archivistes, qui sont une des départements du ministère de la culture, soient reçus par la ville. C’est l’Etat en quelque sorte qui venait à Roubaix…
Mais aussi – et surtout ? – , ce sont des moments privilégiés pour découvrir des interlocuteurs de haut niveau, échanger avec eux, et ainsi faire valoir la cause de la ville. Ainsi, le Préfet à l’Egalité des Chances, Kléber Ahroul, a pu se familiariser avec certaines des problématiques de la ville en échangeant avec ses acteurs. Ainsi, j’ai pu souligner à quel point Roubaix était attachée à la présence des Archives du Monde du Travail et à leur nouveau souci de participer à la vie culturelle de la ville, et c’est avec grand plaisir que j’ai entendu Hervé Lemoine, le directeur des Archives de France, annoncer que le Ministère débloquerait les fonds nécessaires dans les années qui viennent à la rénovation et au réaménagement du bâtiment. Ainsi, Esther de Climmer, qui chapeaute les archives à la Mairie, a pu mettre en avant les points forts de la ville dans différents sujets; c’est souvent dans ce genre de circonstances que des projets naissent, des contacts utiles sont noués.
Merci donc aux archivistes d’être venus, nous espérons les revoir dans moins de 20 ans !