Archives mensuelles : février 2014

en souvenir de Bernard Dewaele

Je n’avais croisé Bernard Dewaele qu’aux réunions de l’équipe de campagne de Guillaume Delbar, peut-être 15 ou 20 fois en tout. Pas de quoi vraiment me sentir proche de lui. (Même pas sûr qu’il se soit vraiment souvenu de mon nom. Moi je me souvenais du sien, on se souvenait facilement de lui une fois qu’il avait pris la parole). Mais assez pour me sentir plus qu’affecté par sa disparition dimanche dernier.

Bernard dans sa boutique (photo Nord Eclair)

Bernard dans sa boutique (photo Nord Eclair)

Nous l’avions encore tous vu un lundi soir, lors de notre réunion hebdomadaire au local de campagne. Avait-il pris la parole ou pas, je ne saurais le dire. Peut-être même l’ai-je encore vu dans la semaine, parce qu’il passait souvent au local, pour un oui pour un non, pour le plaisir de dire bonjour, pour voir si tout allait bien, pour savoir s’il l’on avait besoin qu’il ramène quelque chose. Il avait l’air d’être comme ça Bernard, prêt à rendre service, prêt à discuter le bout de gras. Toujours un truc à nous dire qu’un commerçant avec qui il avait discuté lui avait rapporté.

70 ans, de nos jours, on ne peut pas vraiment dire que ce soit vieux. Il aurait pu, si les électeurs en avaient décidé ainsi, faire un bon mandat d’élu, grâce à sa disponibilité, son sens du contact, sa bonhomie. On avait pris les photos de lui pour les documents de campagne, il était prêt.

Cela n’arrivera pas. Vendredi, la nouvelle de son AVC nous a tous cueilli à froid, et les mauvaises nouvelles se sont rapidement accumulées durant le week-end jusqu’à celle de sa disparition dimanche. Le démarrage de la réunion de lundi, sans lui, a eu un drôle de goût, on s’est tous rendu compte que finalement il manquait au subtil équilibre qui compose une équipe de campagne. Guillaume et Margaret ont su trouver les mots pour parler de lui. Ça m’a laissé une drôle d’impression d’enlever un destinataire sur la mailing list.

La célébration de ses funérailles aura lieu ce samedi février à 9h30 en l’église St Martin de Roubaix.

http://memoire.lavoixdunord.fr/espace/monsieur-bernard-dewaele/238507

 

Municipales Roubaix : enfin des projets dans la campagne !

Dans la campagne des élections municipales à Roubaix, ces derniers jours ont vu plusieurs listes sortir des projets de leur manche, et si les programmes ne sont encore que partiellement dévoilés, enfin on commence à avoir de quoi se mettre sous la dent.

Rue Blanchemaille (photo Médiathèque de Roubaix)

Rue Blanchemaille (photo Médiathèque de Roubaix)

Modestie mise à part,  nous (l’équipe “Un avenir pour Roubaix”) avons été les premiers à sortir l’idée de Bl@nchemaille, “Euratechnologies du e-commerce”, dans les locaux vacants de la Redoute, pour générer de l’emploi et de l’activité à Roubaix. Preuve de l’intérêt qu’a suscité l’idée, notre proposition a été reprise en une de la presse locale, de nombreuses personnalités du secteur ont exprimé leur intérêt; bref c’est une idée qui fait son chemin.

C’est avec intérêt que je vois aussi les Dynamiques Roubaisiennes de Léonard Delcourt proposer leur “Roub’Export” (http://dynamiqueroubaix.canalblog.com/archives/2014/02/14/29210243.html), et si certains côtés me semblent un peu fourre-tout, tout au moins mettent-ils sur la table un élément de réflexion, pour alimenter le débat public et municipal. Et à la lecture de leur article, on ressent bien qu’ils connaissent les enjeux, qu’ils tissent des liens avec des problématiques locales, avec une certaine pertinence.

Dans un autre style, la proposition d’André Renard de couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, si elle n’est pas vraiment ma tasse de thé, a aussi le mérite d’avancer une vraie idée pour traiter enfin d’un problème, et pas de noyer la question de la sécurité dans une nouvelle dose de “vivre ensemble”.

Sans vouloir verser dans le “Dubois bashing”, force est de constater qu’on attend encore les idées nouvelles amenées par le candidat sortant. Il consacre un article complet à critiquer notre proposition Bl@nchemaille – c’est bien légitime – et apporte comme propositions, en résumant : demander de l’argent à Kering, demander de l’argent à l’Etat, de demander de l’argent à la Région. On appréciera la force du projet.

La séquence de présentation des programmes est donc enclenchée, j’ai envie de dire : « enfin! », et j’ai aussi envie d’y trouver de bonnes idées…

La gaufre Meert : tout ça pour ça…

Il n’y a pas de fumée sans feu. Il n’y a pas de Laurel sans Hardy. Et tout naturellement, il n’y a pas de Meert sans ses gaufres fourrées.

LA gaufre. Meert,  bien sûr...

LA gaufre. Meert, bien sûr…

Cette gourmandise n’a cessé de faire parler d’elle depuis sa création. Aujourd’hui, nous avons le Pierre Hermé, le Maestro du macaron parisien. En 1849, il y a eu M. Meert, le virtuose de la gaufre lilloise. Quel génie ce M. Meert ! Quelle audace d’avoir osé revisité cette pâtisserie en incorporant du sucre, du beurre et de la vanille de Madagascar entre 2 tranches de fines gaufres marquées à l’emblème de la Maison !

Le Général De Gaulle n’a cessé de vanter ses mérites. Je l’imagine bien faire son appel du 18 juin en dégustant une gaufre. Ça remonte le moral ! Sa renommée est internationale. Il n’est pas un guide touristique qui ne mentionne pas la Maison Meert.

Les gens se bousculent, se prennent en photo, font la queue pour acheter ces gaufres. C’est un signe qui ne trompe pas ! La gaufre Meert, cette simple gaufre fourrée au sucre est devenu le symbole d’une région. Même ma belle-mère auvergnate a eu pour mission d’acheter ces gaufres pour ma belle-sœur toulousaine. Et oui, même le Sud la connaît !

Je me suis toujours demandé ce qui faisait sa renommée. Est-elle si bonne?

Sans attendre, je cours, je vole, je goûte. Convaincu? Pas encore ! Je suis peut-être dans un mauvais jour. Je RE-goûte. Toujours rien ! Toujours pas convaincu! Le point positif de cette aventure est la découverte du salon de thé et des pâtisseries Meert. Une pure merveille pour nos papilles… J’AI ADORÉ !

Un café à la Piscine...Avec sa gaufre Meert !

Un café à la Piscine…Avec sa gaufre Meert !

Des années passent jusqu’à aujourd’hui où je vais prendre un café au Musée la Piscine. Oui je sais, ça fait BOBO mais ce n’est pas notre sujet 🙂 Je refais une tentative et cette fois, JE SUIS CONVAINCU! Convaincu d’une chose : cette gaufre est d’une banalité extrême ! Oui elle est bonne mais j’en ai mangé de nettement meilleures à « La ruche qui dit oui ».

Je retiens surtout le goût très sucré qu’elle laisse en bouche. J’avais tout simplement l’impression d’avoir mangé du sucre à la cuillère. Après, je n’avais envie que d’une chose; boire 1 l d’eau afin de me débarrasser de tout ce sucre.

Maintenant, je peux affirmer une chose : cette gaufre est belle. On est surtout charmé par son histoire, on l’aime pour ce qu’elle représente mais d’un point de vue gustatif je reste dubitatif quant à sa réputation.

Personnellement, je trouve qu’on en fait des tonnes et je pense plutôt aux tonnes de calories qu’on laisse sur nos hanches.

« Avalanche de candidats » : émiettement plutôt que prime au sortant ?

Dans son « point de vue » du dimanche 2 février dans Nord-Eclair, Bruno Renoul rapporte le point de vue que le grand nombre de candidats déclarés sur Roubaix, actuellement 10, pourrait finalement bénéficier à Pierre Dubois, le maire sortant, en raison du flou de la situation, et du repère que constituerait le maire.

Photo montgolfiere.net

Photo montgolfiere.net

Il va sans dire que ce point de vue, attribué à l’équipe de Pierre Dubois, me semble totalement erronné.

D’abord pour une simple raison mathématique : plus il y aura de listes au 1er tour, plus le vote sera émietté, et même pour 0.5% ou 1%, ce sera toujours de moins d’agrégés sur les « gros » candidats.

Ce raisonnement est aussi douteux, en raison de la faible notoriété de Pierre Dubois. Il suffit de faire le tour des marchés ou de poser la question aux roubaisiens qui viennent à notre rencontre, pour constater que beaucoup d’entre eux en sont encore restés à René Vandierendonck, et sont sincèrement surpris d’apprendre que leur maire s’appelle Dubois. Je ne développerai pas ici le thème du hold-up démocratique…

Autre raison de croire que cette profusion n’est pas favorable au maire sortant : le bilan n’est pas unanimement apprécié (euphémisme…), et en revanche les roubaisiens ont bien compris que la majorité PS se déchire, ce qui remet quand même sérieusement en cause le caractère de « repère dans un contexte déboussolé » de la candidature Dubois.

Non, tout bien considéré, ce raisonnement semble plutôt celui d’une équipe aux abois, désemparée devant le tour catastrophique que prend leur campagne, minée par les dissidences, les déchirements et les démissions qui continuent à arriver, et prête à se raccrocher à tout espoir, même tortueux comme celui-ci.

Comme d’habitude, « les roubaisiennes et les roubaisiens en décideront », rendez-vous le 23 mars au soir !