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Jérôme Dumont « dir comm » de Roubaix : une vraie bonne nouvelle !

Jérôme Dumont (photo Nord Eclair)

Jérôme Dumont (photo Nord Eclair)


C’était quasiment devenu le secret de Polichinelle, au moins dans la twittosphère roubaisienne; Guillaume Delbar l’a officialisé dans un tweet ce soir et l’intéressé lui-même dans un post de blog : Jérôme Dumont rejoindra la ville de Roubaix en tant que dir comm (directeur de la communication) début juin. Et c’est une vraie bonne nouvelle !

Alors certes, les beaux esprits me diront que ce n’est pas avec un RbxMag un peu plus sympa et des affiches municipales un peu mieux troussées qu’on changera le quotidien des roubaisiens, habitants de la ville la plus pauvre de France, etc. Et c’est déjà à la fois un peu vrai et un peu faux.

Rbx mag (mars 2010)

Rbx mag (mars 2010)

Car s’il est évident qu’un directeur de la communication n’a aucune action directe sur le logement, le ramassage des poubelles ou l’insertion professionnelle, l’idée toute faite de « ville la plus pauvre de France » qui colle à Roubaix comme le sparadrap au doigt du capitaine Haddock, c’est typiquement un sujet de communication. Et si l’on arrive, bien mieux que maintenant, à faire passer dans l’opinion le message que Roubaix c’est aussi les talents de la jeunesse, les richesses d’un patrimoine, un tissu associatif d’une vitalité incroyable, une vie économique hors norme vu la taille de la ville, on aurait déjà fait beaucoup pour le renouveau de la ville.

On aura fait beaucoup, car il s’agit avant tout pour Roubaix d’être encore plus attractif pour les entreprises et leurs salariés. De retrouver la confiance des enseignes de commerce pour qu’elles réinvestissent la ville. D’avoir des bailleurs sociaux qui ne prennent pas la ville pour la 5ème roue du carrosse. De redonner suffisamment de fierté aux roubaisiens pour qu’ils donnent eux-mêmes à la ville la force de rebondir.

Et si quelqu’un peut y arriver, c’est bien Jérôme Dumont. Il a fait ses armes à la dure école de la communication de la grande distribution. C’est un très grand professionnel. Mais avant tout, c’est un fin connaisseur et un passionné de Roubaix. Peu de villes en France génèrent un tel attachement que Roubaix, et Jérôme en est un des plus remarquables ambassadeurs.

Le talent de Guillaume Delbar pendant la campagne a été d’assembler une équipe très diverse et de réussir à la faire travailler ensemble; il confirme aujourd’hui qu’il a le don de faire venir à lui les talents de la ville. C’est peut-être ce dont elle a le plus besoin aujourd’hui.

L’extension de la Piscine n’est pas une « urgence », mais juste une évidence

 

L'entrée de la Piscine (photo Philippon Architecte)

L’entrée de la Piscine (photo Philippon Architecte)

Un article de presse a causé lundi 14 avril 2014 un certain émoi à Roubaix : la nouvelle équipe municipale ne ferait plus de l’extension de la Piscine « une priorité », et dès le lendemain on pouvait lire que l’extension serait reportée « sine die » (aucun fondement à cette assertion), aurait « fait plouf » (pur jugement de valeur qui ne se base sur rien).

Je dois avouer avoir été pris au dépourvu par cet article, tellement il est loin de nos ambitions pour la ville. L’extension de la Piscine est une évidence.

Je l’avais dit dès le 1er jour de mon mandat en tant qu’élu à la Culture : il y a continuité de la politique culturelle de la ville. La Piscine est bien entendu la navire amiral du projet culturel de Roubaix, un atout majeur dans son attractivité, et nous n’avons aucune intention de revenir là dessus. A tel point que l’extension du musée faisait partie de notre programme, en parfaite convergence avec celui de l’équipe précédente, ce qui n’a pas été remarqué pendant la campagne d’ailleurs…

J’ajoute que cette extension du musée est indispensable après plus de 12 ans d’ouverture. Face à son immense succès public, la Piscine a besoin de salles d’expositions temporaires supplémentaires, de nouveaux espaces d’exposition, de lieux de stockages plus importants; mais aussi de salles pour l’accueil d’ateliers pratiques pour qu’encore plus de roubaisiens fréquentent le lieu, ou encore pour que les conditions de travail parfois délicates du personnel s’améliorent.

Mais la question qui avait été posée à Guillaume Delbar pour cet article était la suivante : « quelles sont vos urgences pour Roubaix » ? Et oui, l’IUT est une urgence, le moment de la décision approche, il faut savoir le saisir. Oui, Blanchemaille est une urgence; c’est un projet qui démarre de zéro, il doit être absolument pris en compte par LMCU pour avoir une chance d’exister. Oui, Barbieux est une urgence, les berges s’effondrent littéralement sous les pieds des promeneurs, la sécurisation du parc pose question, l’absence de rénovation depuis des années se fait cruellement sentir. Oui, le logement est une urgence, et l’on parle bien de démarrer la résolution des innombrables problèmes de vie quotidienne des locataires roubaisiens, pas de la construction de nouveaux programmes dans 3 ou 5 ans.

A côté de cela, difficile de qualifier l’extension de la Piscine d’ « urgence ». Rappelons que le projet a été initié en 2005, et qu’il fait du surplace depuis plusieurs années, en quête de financeurs. Nous n’avons jamais pensé qu’une fois élus, les financements tomberaient sur Roubaix comme au pays de cocagne. Nous avons pleinement conscience que, même avec une majorité amie à Lille Métropole, le chemin sera long; et le financement communautaire n’est pas la seule piste. Ce chemin démarre aujourd’hui, il a déjà démarré à vrai dire. L’extension de la Piscine est un objectif de notre mandat; nous nous employons déjà à la faire aboutir, mais de grâce mais qu’on ne nous demande pas en 1 semaine d’avoir fait aboutir un projet démarré depuis 9 ans !

C’est le discours que j’ai tenu le jour-même à Bruno Gaudichon, le conservateur en chef du musée, pour le rassurer sur nos intentions; ainsi qu’à Maurice Decroix, le président des Amis du Musée; tous les deux ont parfaitement compris la situation. Je me réjouis de pouvoir travailler avec eux sur ce dossier qui nous tient tellement à cœur, pour Roubaix, pour les roubaisiens.

J-5 : 1er rendez-vous avec le (futur) Maire de Roubaix

Guillaume Delbar au marché de l'Epeule, avec Sauria Redjimi, Marc Detournay, Daniel Storme

Guillaume Delbar en campagne au marché de l’Epeule, avec Sauria Redjimi, Marc Detournay, Daniel Storme

Pendant toute la campagne, Guillaume Delbar avait dit que les membres de l’équipe d’Un avenir pour Roubaix étaient là pour un projet et pas pour des postes; à tel point qu’il n’en avait attribué aucun. Il précisait même que tous ceux qui étaient venus vers lui en demandant un poste précis n’étaient finalement pas sur la liste.

Et c’était vrai. Sauf que maintenant, il faut bien les attribuer ces postes. Et vite. Le futur maire a donc entrepris de recevoir (presque) tous les élus, afin qu’ils expriment des souhaits, et que lui précise son point de vue sur le rôle qu’il les verrait jouer.

Bien évidemment, on imagine que dans l’ensemble, les délégations les plus importantes seront attribuées en gros à la tête de liste; mais il faut aussi compter avec de « nouvelles » délégations résultants des thèmes de la campagne, et aussi et surtout avec les compétences, les aptitudes et les disponibilités de chacun. Un sacré casse-tête.

Pour ma part, j’avais envisagé plusieurs domaines où je me sentais légitime, mais j’avais aussi en tête la jolie déclaration de Max-André Pick dans son texte de présentation sur le site de campagne : « Mais ce n’est pas à moi à définir mes futures responsabilités… C’est au futur Maire de Roubaix, Guillaume DELBAR, d’en décider, au mieux des intérêts de la ville. Lorsque que l’on participe à une équipe municipale, surtout lorsque l’on est dans la majorité, on ne s’appartient plus totalement. Guillaume sait que je mets ma polyvalence à sa disposition et à celle de l’équipe ».

D’emblée, Guillaume Delbar me suggère effectivement une certaine délégation, que je n’avais pas vraiment envisagée, et qui après environ 2 secondes de réflexion me va comme un gant; à tel point que je me demandais pourquoi je m’étais en quelque sorte auto-censuré sur ce domaine. [Non, pas de détails tout de suite, attendons dimanche…].

Au fur et à mesure de la journée, en échangeant avec les uns et les autres, je me fais une image plus précise des contours exacts de cette délégation, plus vaste qu’il n’y paraît, je me rends compte qu’elle contient plusieurs gros dossiers emblématiques à faire avancer pour la ville, et surtout qu’il y a un passionnant travail en commun à mener en partenariat avec d’autres grands domaines de la ville pour que les choses changent. Un vrai challenge, motivant, ambitieux.

Largement de quoi occuper les 6 prochaines années 🙂

Réponse à Jean-Marc Rivière, sur Facebook et les municipales

 

L'édition paru dans Nord Eclair ce matin

L’édition paru dans Nord Eclair ce matin

Pour être « un peu » mêlé à la campagne « réseaux sociaux » de Guillaume Delbar, l’édito de Jean-Marc Rivière de ce matin dans Nord-Eclair (lundi 17 mars) m’est un peu resté en travers de la gorge.

Il regrette en effet que l’utilisation par les candidats aux élections municipales des réseaux sociaux, et Facebook en particulier, ait été peu créative, principalement à base de photos de souvenirs de campagne, de dénonciation hâtive, et qu’ils n’aient pas été l’objet de débat sur le fond et d’initiatives plus originales.

Je crains que Jean-Marc Rivière n’ait une vision un peu étriquée de notre activité lors de cette campagne.

S’il déplore l’omniprésence des photos, il faut d’abord être bien conscient que c’est le carburant de base des réseaux sociaux. Pas de photo, pas de commentaires, pas de likes, pas de partage. Facebook n’est pas un forum d’échanges épistolaires.

Jean-Marc Rivière - photo de profil Twitter

Sur le côté album de souvenirs, il est bien réel; mais faut-il rappeler qu’une communauté Facebook s’adresse principalement aux gens qui partagent la même vue ou qui veulent au moins être informés ? Les tenir au courant du déroulement de la campagne ne me paraît pas illégitime, et en tout cas c’est beaucoup plus vivant qu’une suite de communiqués de presse. L’art du bon community manager sera de mettre de la substance à la nième photo de tractage, et pas de se contenter du « excellent accueil des roubaisiens » qui est presque devenu un truisme internet.

Sur le côté « dénonciation hâtive », elle est parfois réelle; mais, comme le dit l’adage, une bonne photo vaut parfois mieux qu’un long discours. Dénoncer l’état déplorable de parties communes d’immeubles LMH c’est bien; en mettre des photos – parfois à peine croyables d’abandon et de je m’en foutisme – c’est mieux !

Et puis surtout, au moins en ce qui concerne la page d’Un avenir pour Roubaix, nous avons l’impression d’avoir vraiment essayé de donner du contenu à la page:
. Nous avons tourné plusieurs vidéos qui abordaient des sujets de fonds (pas de pitoyables chorégraphies devant la Mairie sur un tube du moment), comme la fiscalité, les projets d’urbanisme de la Mairie, les rythmes scolaires.
. Nous avons relayé les vidéos tournées par d’autres (blog2roubaix…) avec notre tête de liste.
. Nous avons crée des sites spécifiques à certains sujets (encore les rythmes scolaires) que nous avons mis en avant sur Facebook.
. Nous avons relayé notre programme, nos documents de campagne, nos propositions spécifiques, nos communiqués de presse, et de manière générale fait le lien avec notre site internet www.roubaix2014.fr
. Nous avons publié des liens sur des articles de la presse locale et de la presse nationale quand ils nous paraissaient mettre en lumière des sujets de notre campagne, même quand ils étaient critiques vis à vis de nos propositions (comme celui sur notre proposition de Police Métropolitaine des Transports)
. Nous avons bien sûr annoncé tous nos événements publics, pour que tout le monde puisse y venir; et en avons souvent fait des compte-rendus.
. Nous avons posté des portraits et des interviews de tous les candidats de la liste.
. Nous avons repris des posts de blog de membres de l’équipe, de sympathisants ou de grands acteurs politiques locaux.

Nous n’avons pas l’impression d’avoir démérité, bien au contraire, et nous avons quand même l’impression que Jean-Marie Rivière n’a pas suivi assez attentivement notre page Facebook pour écrire son édito…

Nous l’invitons donc chaudement à « aimer » notre page pour qu’il puisse s’en rendre compte dans les jours de campagne restants 🙂 !

 

Je suis de gauche, et, pour Roubaix, je soutiens Guillaume Delbar

Photo Nord Eclair

Photo Nord Eclair

J’ai voté au second tour des élections présidentielles pour François Mitterrand en 1988, pour Lionel Jospin en 1995, pour Jacques Chirac en 2002 (contraint et forcé…), pour Ségolène Royal en 2007, pour François Hollande en 2012. Au niveau local, j’ai voté pour René Vandierendonck aux municipales de 2008, pour Marjolaine Pierrat-Feraille aux législatives de 2012. Mon parcours politique personnel de gauche est assez clair. S’il fallait choisir entre François Hollande et Nicolas Sarkozy en 2017 (pure supposition de ma part), sans hésitation je revoterais pour François Hollande.

photo AFP

photo AFP

Depuis quelques années, j’ai développé mon engagement dans la vie publique. D’abord en accompagnant plusieurs institutions d’enseignement supérieur de la métropole (l’IUT de Tourcoing et l’Université de Lille3), en tant que représentant des milieux socio-économiques.

La perspective des élections municipales en 2014 m’a conduit à m’intéresser de plus près à la ville de Roubaix, que j’habite depuis plus de 10 ans. D’abord avec la désagréable impression que son évolution récente n’allait pas dans le bon sens : persistance de l’aspect sale des rues de la ville de plus en plus frappant à chaque retour de voyage, fermetures à répétition de commerces du centre-ville, départs d’entreprises emblématiques, extrême lenteur des grands projets pourtant annoncés maintes fois (rénovation du Parc Barbieux, zone de l’Union), décélération d’une vie culturelle qui m’avait paru si riche dans les années 2000.

Photo Jean Miaille

Photo Jean Miaille

J’ai aussi depuis quelques mois posté ici quelques articles sur l’actualité économique, politique et culturelle de la ville, qui m’ont conduit à m’interroger plus en profondeur sur ces sujets et sur les spécificités roubaisiennes; et que Nord-Eclair a bien voulu reprendre a plusieurs reprises dans son édition papier. J’ai aussi participé aux discussions et débats de la « twittosphère » roubaisienne, en particulier politique, et pu apprendre à en connaître et en recontrer certains des participants.

Au terme de ce cheminement, je considère que pour améliorer la ville et lui « redonner un avenir », Guillaume Delbar est le candidat que me convient le plus, et c’est pourquoi j’annonce aujourd’hui mon soutien à sa démarche et à sa liste.

Photo Nord-Eclair

Photo Nord-Eclair

Parce que Roubaix a besoin d’un profond changement, d’une rénovation de ses pratiques et de ses politiques, et que seuls une nouvelle équipe, de nouvelles femmes, de nouveaux hommes, sont à même de réellement changer la manière de gérer la ville.

Parce qu’une élection municipale se joue avant tout sur des enjeux locaux, et sur un fort lien avec une personne, et non sur des considérations de politique nationale; le clivage droite / gauche est moins significatif (l’arrivée d’une ex-UMP sur la liste de Pierre Dubois en est d’ailleurs un bon exemple).

Parce que le large rassemblement que propose Guillaume Delbar n’est pas qu’une figure de style, et que j’ai pu constater à plusieurs reprises qu’il était mû par le souci de proposer les bonnes actions pour la ville, et pas par le souci d’appliquer un programme « de droite » qui ne m’aurait pas convenu.

Parce que ce que j’ai pu percevoir des idées et des valeurs de Guillaume Delbar, autonomie, responsabilisation, ouverture, solidarité, me correspond tout à fait, et son étiquette UMP me paraît bien accessoire, en tout cas pas un critère de choix pertinent.

Parce que ce que j’ai pu percevoir des idées, des valeurs et des actions de l’équipe sortante à majorité socialiste, concentration du pouvoir dans quelques mains, absence de dialogue, absence de prise en compte de l’avis des habitants, primat de l’appartenance politique, non-respect de la parole donnée, ne me correspond pas du tout.

Parce que la relève des pratiques et des idées passe aussi par une relève générationnelle, que Guillaume Delbar incarne pleinement.

Parce qu’il faut absolument « ensemble, redonner un avenir à Roubaix », et que Guillaume Delbar est de mon point de vue le mieux placé pour le faire.

Ce choix n’apparaîtra pas comme une surprise aux lecteurs réguliers de ce blog, dont les articles politiques étaient le plus souvent critiques vis à vis de la majorité municipale; la rédaction de ces articles m’a aussi permis de forger l’avis que j’expose dans ce billet. Je continuerai à m’exprimer ici, bien sûr sur les thèmes de la campagne, mais aussi, comme je l’ai fait depuis le début, sur la vie de Roubaix au quotidien.

Rendez-vous donc les 23 et 30 mars prochains dans les urnes !