Archives par étiquette : ENSAIT

Abba The Museum vs. Musée La Piscine !!!

Mes vacances estivales m’ont mené à Stockholm, et entre autres à une des nouveautés muséales de la ville : Abba the Museum. Je ne résiste pas à l’envie de faire un banc d’essai un peu #WTF avec un autre musée bien connu : la Piscine à Roubaix…

  1. Les environs

D’un côté, Skansen, l’île aux Musées de Stockholm, à quelques pas du Vasamuseet, l’extraordinaire musée où un galion du 16ème siècle dans un état de conservation incroyable vous attend. Sans compter la galerie d’art contemporain Absolut et le Musée Nordique. Bref, du lourd. Mais en soi l’endroit n’a rien de charmant.

Abba à Skansen

A Roubaix, le cadre majestueux de l’avenue Jean Lebas, la gare d’un côté, l’hôtel de ville de l’autre, l’Ensait en face. Le charme opère, même si les environs sont un peu moins flatteurs qu’à Stockholm.

Roubaix - Façades colorées Boulevard Jean Lebas

Roubaix – Façades colorées Boulevard Jean Lebas

2. Le bâtiment

Pour Abba the Museum c’est simple : absolument aucun intérêt, tout le musée est dans des pièces aveugles en sous-sol. Cela dit, belle mise en scène…

20150807_120932

 

Pour la Piscine : on n’insistera pas sur le formidable « effet wow » du Grand Bassin de ce qui était sans doute la plus belle piscine de France…

Le-grand-bassin1

 

3. Le prix d’entrée.

Toute la différence entre un musée public et un musée privé. Abba, disons 20 € par adulte, La Piscine 9 € avec l’expo temporaire, et encore de nombreuses réductions possibles…Le contribuable suédois n’apporte pas son obole à Abba – et c’est normal.

4. Les collections

Match nul : difficile de comparer la guitare dorée de Waterloo avec La Petite Châtelaine, ou le piano blanc de Bjorn et Benny avec un paysage de Van Dongen.

20150807_122340

La Petite Châtelaine, Camille Claudel (photo Musée La Piscine)

La Petite Châtelaine, Camille Claudel (photo Musée La Piscine)

5. Interactivité et réseaux sociaux

Certes, la Piscine est dans le top 3 des musées de province pour son nombre de fans Facebook, une extraordinaire performance due aux Amis du Musée, certes.

Mais en face, pour Abba the Museum, c’est une débauche de moyens, de dispositifs, d’occasions qui sont proposées au visiteur : du classique panneau découpé où l’on met sa tête, à l’enregistrement vidéo ou karaoké à partager directement en ligne, ou encore du morceau à remixer. Du beau travail.

20150807_124844

 

Conclusion

Au final, malgré de bons points, dans ce banc d’essai ultra scientifique et pas du tout biaisé, Abba the Museum est nettement battu par Musée La Piscine, une belle performance roubaisienne !

Le Marché Des Modes : talents d’aujourd’hui, grandes maisons de demain

C’était déjà sa 26ème édition, mais le Marché Des Modes nous a encore offert la semaine dernière un programme de qualité alliant la diversité des marques proposées et l’effervescence de l’événement.

 

26 Marché des Modes 4

Accueilli dans le cadre toujours aussi chaleureux de l’ENSAIT

Ne nous voilons pas la face, à l’origine Maisons de Mode et le Marché des Modes n’avaient pas beaucoup de personnes qui croyaient en eux. « Pari fou », « idée bizarre », « ça ne fonctionnera jamais »… Qui aurait vraiment misé sur la survie de l’opération plus de 10 ans après ?

Aujourd’hui, plus personne ne conteste l’idée, le succès est là. Maisons de Mode est désormais un des meilleurs tremplins pour faire émerger sa marque de vêtements, d’accessoires, de maroquinerie, apprendre à gérer une boutique à Lille ou à Roubaix, et il existe désormais une génération de créateurs Maison de Mode  au succès national et même international pour les plus talentueux.

 

Ce succès, c’est également la continuation de la longue histoire du textile à Roubaix et dans la métropole, et plus précisément de son renouvellement.

 

26 Marché des Modes 3

Se perdre parmi tous les stands…

26 Marché des Modes 1

Finir par un passage au Vestiaire, une journée réussie !

Les acteurs ont changé, ce ne sont plus de grands industriels mais de jeunes créateurs ; le filage de la laine et son tissage s’est ainsi transformé en la confection de vêtements, de sacs et d’accessoires mais l’esprit textile est toujours présent.

Mieux même, il intègre des problématiques environnementales, sociales, humaines car les jeunes créateurs adoptent des approches en accord avec leurs visions du monde, et cela est rafraîchissant dans notre monde manquant parfois d’humanité…

Bref, ce 26ème Marché des Modes fut un succès grâce à ses marques pointues ou inédites, sans cesse en évolution, on adore et vivement la prochaine édition !

Ça balance pas mal à Roubaix (1) : le Marché des Modes

Pour ceux qui en doutaient encore, Roubaix est ce week-end THE place to be dans la métropole lilloise (et au-delà…); avec une concentration d’événements qui à juste titre attirent une foule de curieux, d’amateurs ou de flâneurs.

On commence par le Marché des Modes, qui est l’occasion de rappeler que Roubaix est un des 2 lieux d’implantation des « Maisons de Mode » (avec Lille Sud), programme qui aide au démarrage à l’installation de jeunes créateurs. Bien entendu, leurs boutiques, situés le long du boulevard Jean-Baptiste Lebas, sont ouvertes pour ce Marché, mais aussi le « Vestiaire », sorte de mini grand magasin des créateurs, et le hall de l’ENSAIT, qui accueille un vaste marché de stand de boutiques tout aussi sympathiques.

Soyons clair, on n’est pas dans le discount et pas toujours dans le grand public, mais ceux qui cherchent des pièces originales, artisanales, en petites séries, ou des bijoux originaux, des accessoires de cuir, etc, y trouveront forcément leur bonheur. Un exemple ci-après