Archives mensuelles : novembre 2016

Dorignac, ou le « métier » de La Piscine

Nous inaugurons ce soir les 2 nouvelles expositions de La Piscine, l’une consacrée à Georges Dorignac, l’autre à la nouvelle présentation des collections animalières du Musée.

dorignac-1

Ces deux expositions sont un magnifique exemple du travail de redécouverte que mènent Bruno Gaudichon et son équipe. Certes, ils ont à cœur de présenter des artistes connus du plus grand nombre, et on se souvient de l’affluence exceptionnelle que connaissent des expositions comme celles consacrées à Chagall et Picasso, avec plus de 100 000 spectateurs.

Mais le cœur du « métier » de la Piscine, si j’ose m’exprimer ainsi, c’est aussi de proposer des redécouvertes d’artistes d’exception, qui méritent un éclairage particulier ; et d’amener un nombre important de visiteurs à découvrir eux aussi ces formidables artistes.

C’était le cas, dans les expositions précédentes, d’Albert Braïtou Sala, ou tout récemment de Jean Martin ; et grâce au travail du musée, à la confiance qu’il a su susciter, et aussi à un travail scientifique remarquable, des dizaines de milliers de visiteurs ont pu admirer les œuvres de ces artistes ; et les replacer à nouveau dans la carte de l’art du 20ème siècle.

dorignac-2

C’est aujourd’hui le cas de Dorignac et de certains sculpteurs animaliers,- je pense en particulier à Marcel Lémar, auquel La Piscine avait déjà consacré une remarquable exposition monographique il y a quelques années ; et je souhaite que ces expositions remportent le même succès, comme cela semble être le cas sur les premiers jours d’ouverture !

Par ailleurs, je me réjouis que La Piscine mène, depuis son ouverture, un réel travail de fond sur la sculpture, travail qui constitue l’une des forces du Musée comme en témoigne l’emblématique Grand Bassin.

Nous avons ainsi accueilli le mois dernier le colloque « Montrer la sculpture », en partenariat avec l’Institut National d’Histoire de l’Art, et qui rappelait à quel point la Piscine est un des musées majeurs sur la sculpture des 19ème et 20ème siècles en France ; et qu’un des enjeux de l’agrandissement du musée serait de donner encore plus à voir pour la sculpture, en particulier avec l’installation unique de l’atelier restitué d’Henri Bouchard.

La nouvelle présentation sur la sculpture animalière en est aussi une très belle illustration. Elle donne un aperçu passionnant de notre collection permanente.

Je voudrais terminer en saluant Cédric Guerlus, dont la scénographie met avec talent en valeur la collection animalière, tout en facilitant la visite des groupes, en particulier des enfants et des jeunes, qui sont nombreux à visiter ces collections du Musée.

extrait du discours prononcé le 25 novembre 2016 pour le vernissage de l’exposition Dorignac au Musée la Piscine

dorignac-3

Notre Dame de Paris en avant première au Colisée Roubaix

Déjà 20 ans que Notre Dame de Paris, la comédie musicale de Luc Plamondon et Richard Cocciante, a marqué l’histoire de la variété française. Je ne vous ferai pas l’insulte de vous rappeler les incroyables tubes qu’elle contient, et puis si quand même : Le temps des cathédrales, Aimer, Vivre…Le genre de tubes où, même après l’avoir entendu des centaines de fois à la radio et à la télé, tu as la chair de poule en reconnaissant les premières notes dans le spectacle.

Un beau décor et une mise en scène astucieuse

Un beau décor et une mise en scène astucieuse

Car aujourd’hui, 20 ans après, le spectacle est remonté, remis en scène, remis au goût du jour. Seul Daniel Lavoie subsiste du cast original, mais les « nouveaux » chanteurs font à vrai dire aussi bien l’affaire que Garou et Patrick Fiori, les créateurs des rôles de Quasimodo et Phébus.

Le Colisée a eu l’honneur, en raison de la taille de son plateau comparable aux plus grandes scènes parisiennes, d’accueillir les répétitions de ce nouveau spectacle et les 2 premières représentations, en avant première nationale, avant plus de 50 dates au Palais des Congrès à Paris, puis une méga tournée.

Disons-le tout de go : cette nouvelle production est franchement réussie. Les nouveaux interprètes sont largement à la hauteur des originaux, avec une mention spéciale pour Hiba Tawaji, qui reprend haut la main l’Esmeralda créée par Hélène Ségara il y a 20 ans.

Le décor est à la fois sobre, éloquent, efficace, et très modulaire; se prêtant à de nombreuses modifications pour les tableaux assez nombreux qui émaillent le spectacle. Et les chorégraphies sont aussi au goût du jour, avec une inspiration hip/hop ninja plutôt inattendue et qui fonctionne assez bien.

S’il fallait regretter une seule chose, c’est la bande son qui accompagne le spectacle; l’absence de « vrais » musiciens sur scène est parfois vraiment dommageable; mais il faut tempérer ce bémol et en reconnaissant que le spectacle est une vraie collection de tubes, qu’on fredonne rapidement ou qu’on reprend en choeur; et la foule ne s’y est pas trompée avec une standing ovation finale bien méritée !

Le Colisée Roubaix c’est vraiment un théâtre parfaitement adapté à la comédie musicale, il l’avait prouvé en son temps avec West Side Story ou Porgy and Bess, aujourd’hui avec Notre Dame de Paris, espérons que de pareils moments soient programmés la saison prochaine !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

 

 

J’ai décidé de soutenir Alain Juppé à la « Primaire de la Droite et du Centre »

Nous entrons dans la dernière ligne droite de la Primaire de la Droite et du Centre; 2 débats ont déjà eu lieu entre les 7 candidats sélectionnés, les positions sont maintenant bien connues et je crois que le temps est venu pour moi de prendre parti et de l’annoncer publiquement.

Alain Juppé en meeting à Villeurbanne (photo La Croix)

Alain Juppé en meeting à Villeurbanne (photo La Croix)

Il est temps de prendre parti, car le lauréat de cette primaire aura de bonnes chances d’aborder l’élection présidentielle dans une position de force, et que je souhaite vivement que ce candidat me représente du mieux possible.

Il est temps de l’annoncer publiquement, car, conscient du poids modeste de ma fonction, je considère néanmoins que c’est à la fois mon devoir d’élu local de prendre part aux débats de la nation; et que cette prise de position constitue un indicateur utile pour situer mon action d’élu par rapport aux enjeux nationaux.

C’est vers Alain Juppé que se porte mon choix pour le 1er tour de ces primaires; et ce pour des raisons assez simples.

Pour la sensibilité centriste qui est la mienne, c’est clairement lui le candidat qui porte le plus haut les idées de réforme économique, de progrès social, mais surtout et avant tout de modération et de souci du consensus national; et sa belle formule de « l’identité heureuse » me ravit particulièrement.

Un des enseignements des débats de ces primaires, c’est que je ne crois pas du tout à la rupture, au « renouveau », aux mesures extrêmes, bref aux mesures simplistes qui prétendent résoudre en 6 mois les problèmes de la France depuis 30 ans. Surtout quand elles sont promues par ceux qui l’ont dirigée pendant 5 ans.

Et en particulier, réveiller les antagonismes, opposer les uns aux autres, aller toujours plus loin dans le clivage ne me semble pas souhaitable pour celui qui conduira la destinée du pays pendant 5 ans.

aj-gd

photo Voix du Nord

Les 20 et 27 novembre prochain, je soutiens le processus des primaires en présidant le bureau de vote du Foyer-Restaurant du Boulevard de Fourmies.

Quelle que soit leur opinion, j’invite tous ceux qui souhaitent agir pour la désignation du candidat de la droite et du centre à venir voter les 20 et 27 novembre prochaine, en rappelant que ces primaires sont ouvertes à tous ceux qui en partagent les valeurs et qu’il n’est absolument pas besoin d’être membre d’un parti. Pour connaître votre bureau de vote, une seule adresse : http://www.primaire2016.org/ou-voter/