Archives mensuelles : mars 2014

Votons « il Bacaro » !

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#Mun59100 bat son plein. La gauche se cherche (elle s’est trouvée?), les verts fusionnent, la droite maintient le cap et la vague qui ne fait rien risque de faire un raz-de-marée. On se sent incompris, on se sent trahi, on cherche des alliances…C’est bien compliqué tout cela! Alors laissons faire les pros, laissons-les à la politique !

Faisons une trêve gastronomique avant de retourner aux urnes ce dimanche. Allons nous détendre au restaurant mais pas n’importe lequel, allons chez IL BACARO, un nouvel italien près de la gare. Il est tout simplement à vous couper le souffle. Il fait partie des rares restaurants dont Roubaix peut être fière. Pourquoi aller à Lille? Vous avez la cuisine italienne à votre porte.

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Mobilisons-nous. Soutenons-le (Source : My TF1 – modifiée)

Il n’est ouvert que depuis janvier. Sa notoriété est encore faible dans le coin. Il a besoin de se faire entendre. Il mérite d’être connu et d’être reconnu comme « Le meilleur italien de la métropole » (#MIDLM). Pour lui, je mène cette campagne que j’ai baptisé : IL BACARO, ti amo.
Lille a son Mama Teresa, la métropole aura aussi son #MIDLM. Et Il Bacaro est LE candidat qu’il fallait, LE candidat que RBX attendait.

De gauche à droite : Christophe & Luigi

De gauche à droite : Christophe & Luigi (source : VDN)

La liste est courte. Faut-il être 52 alors 2 suffisent largement? Nous avons d’abord Luigi, l’italien, au piano (bar) et Christophe (et non Mario !), le cuistot aux fourneaux; Ensemble, ils ont le pouvoir de nous accueillir.

Il Bacaro est l’avenir, il est l’ultime espoir 2014 pour décrocher le titre. Chez lui, c’est l’humain avant tout. On se sent respecté, on est respecté. L’ambiance est amicale. Luigi commence d’abord par nous séduire avec un accueil souriant et chaleureux. Qui ne craquerait pas pour ce bel accent du soleil? Et Christophe achève le travail en vous préparant des plats succulents. Mamma mia ! Y’a pas à dire, ils sont redoutables ces deux gaillards!

Comme tout prétendant au titre, on a envie de leur demander : Pourquoi méritez-vous le titre de #MIDLM?

LEURS RÉPONSES EN 1 MINUTES CHRONO

  • Nous, #MIDLM, on vous accueille dans un cadre stylé. On a banni la couleur (bleu) Marine. Elle ne sied pas au décor en bois et aux lustres. On voulait une atmosphère calme et reposante, typique des tavernes à Venise
  • Nous, #MIDLM, on vous fera découvrir notre passion commune pour l’Italie et sa gastronomie. Le parfum de la Méditerranée envoûtera vos assiettes, le soleil réchauffera votre cœur
  • Nous, #MIDLM, on vous mitonnera des assiettes avec des produits frais et de qualité
  • Nous, #MIDLM, vous ferons goûter des plats authentiques comme on les prépare à la maison. La carte est simple avec une offre limitée afin de vous faire profiter des meilleurs produits de saison.
  • Nous, #MIDLM, on soutient l’économie roubaisienne. On est solidaire des commerçants locaux, on se fournit chez eux.

Si vous n’êtes pas encore convaincus, ils vont employer la manière forte. Ils ont une arme secrète, ils ont les moyens de vous faire changer d’avis : le ricciarelli. Késako? C’est un biscuit de la région de Sienne; mon pêché mignon. Légèrement sucré, il fond lentement mais sûrement en bouche. On se laisse bercer par la douceur de son goût. Et sans vous y attendre, l’amertume de l’amande vous frappe les papilles. Alléluïa, c’est orgasmique ! Prenez un expresso pour vous détendre…

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Un avenir pour la cuisine italienne (Source : The Post archive – modifiée)

Il Bacaro, c’est votre restaurant, c’est mon restaurant, c’est NOTRE restaurant à TOUS

INFOS PRATIQUES
127 avenue Jean Baptiste Lebas
59100 Roubaix
03 20 27 45 66
il-bacaro@orange.fr
Facebook : Cliquez sur le lien
Ouvert de 11 h – 14 h en semaine et jeudi et vendredi soir

ROUBAIX, et si on mangeait mieux?

Source : Nord Eclair

Source : Nord Eclair

L’Intermarché de Mackellerie, vous le connaissez? C’est mon supermarché habituel. Il est pratique car il est juste au bout de ma rue. J’avais décidé d’aller acheter de quoi préparer des sandwiches façon italienne avec du pesto, jambon cru, parmesan et roquette pour un pique-nique. Je commence par la roquette. Je cherche, je ne trouve pas. Je re-cherche, toujours rien. Au bout de 10 min, je demande au responsable et ce dernier me répond « On ne fait pas de roquette ici, ça ne se vend pas, je jette tout. Il y a de la mâche si vous voulez. »

Sa réponse m’interpelle. La roquette est pourtant un classique; certes pas un 20/80, comme on dit dans le métier, mais un classique quand même. « Mais qu’achètent les gens? Que mangent-ils? ». Je me commence alors à regarder les caddies… plats préparés, hamburgers surgelés, fricadelles, sucreries, boissons sucrées. Rien ne manque à l’appel ! Maintenant, je comprends mieux les choix commerciaux du magasin.

Le supermarché est-il pour autant responsable? Il propose tout simplement une offre adaptée à sa clientèle :
•Vous êtes pressés? Optez pour les plats cuisinés.
•Vous avez un faible pouvoir d’achat? Essayez les produits 1erprix.
•Vous êtes les 2? Régalez-vous avec les plats cuisinés et 1er prix.


C’est mathématique, c’est logique. Il n’y a rien à redire. Clientèle heureuse, magasin heureux ! Malheureusement, une donnée importante a été oubliée dans l’équation : la santé. Faut-il préciser que ces plats sont mauvais pour notre santé? Ils sont trop gras; c’est moins cher que la viande ! Ils sont trop sucrés; ça cache le mauvais goût ! Ils sont trop salés; ça rehausse les saveurs ! Acheter ces plats, c’est mettre en danger la santé de toute la famille; c’est faire d’eux des candidats parfaits à l’obésité.

Et la restauration à Roubaix ne s’en sort guère mieux. Combien de kebabs pour un Harold’s? Combien de friteries pour un Bel étage? Combien de fast foods pour un Böka? Ces restaurants proposent pourtant bien souvent des menus à moins de 10 €. Je n’ai rien contre un fast food de temps à autre mais quand il n’y a pratiquement que cela comme choix, cela devient problématique.

CHASSE AUX IDÉES REÇUES…
Je suis pourtant convaincu qu’il est possible de bien manger sans se ruiner. Pour moi, l’alimentation n’est pas une histoire de budget. Elle est bien souvent liée à notre histoire familiale. Je viens d’une grande famille et ma mère a toujours cuisiné de façon économique. Elle savait comment sublimer des produits simples et bon marché. Et j’ai hérité de ses habitudes. Si j’ai envie d’un plat, je le prépare. 

OUI, nous travaillons tous. OUI, nous disposons de moins de temps que nos parents. Mais il est indispensable de se dégager du temps car c’est aussi un moment de convivialité. Il faut d’abord oublier ses vieilles habitudes, ses idées reçues. Et NON cela ne coûtera pas plus cher de préparer  soi-même ses repas.  Il y a mille astuces pour faire ses courses sans se ruiner, en particulier à Roubaix.

Marché de l'Épeule

Marché de l’Épeule

Astuce n°1 : au marché, tu iras !
Ce n’est pas ce qui manque sur Roubaix. Il y en a 6. Faites votre choix !  (cliquez pour le détail des marchés)

Avec les beaux jours, les stands débordent de couleurs et de saveurs. La grande saison des fruits & légumes commence. Il faut en profiter. Et c‘est quand même plus agréable que de faire ses courses dans les rayons d’un supermarché, non? Je vous conseille surtout d’y aller en fin de marché. Ils vous proposeront les meilleurs prix afin de se débarrasser de leur stock. Mon préféré est celui de l’Épeule. Il y a un maraîcher que j’aime particulièrement au fond sur la droite ! Ils sont sympas, leurs produits sont de qualité, et bon marché. J’en achète souvent une tonne pour 3 fois rien.

Astuce n°2 : les étiquettes promos, tu chercheras !
Ensuite vous pouvez aller à la chasse aux étiquettes. Souvent, les supermarchés proposent des réductions jusqu’à 50% sur des dates courtes. Pourquoi s’en priver surtout si c’est pour les manger dans les jours qui suivent ? De plus, si vous prenez la peine de regarder le prix au poids, vous remarquerez qu’il est souvent plus avantageux d’acheter sa charcuterie ou fromage au stand plutôt qu’en libre service. En plus, le stand propose généralement des offres promotionnelles. Cela vous évitera d’acheter du jambon injecté d’eau à moins que vous trouvez normal de payer l’eau au prix de la viande !

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Astuce n°3 : les restes, tu accommoderas !
Ne gâchons rien, ne jetons rien. Soyez inventif, soyez astucieux. C’est aussi ça la cuisine…Il faut oser ! Un poulet rôti peut faire une très bonne salade, des restes de fromages une délicieuse tarte, un pot-au-feu un parmentier gourmand. Laissez exprimer votre imagination ou investissez dans des livres de recettes.

Dimanche, je suis allé faire mes courses dimanche sur le marché et chez Intermarché pour vous mitonner 3 plats, des plats simples et sains. Bon appétit ! (cliquez pour la recette des plats sur ma page Facebook)

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REMARQUES
Les prix sont approximatifs car je n’ai pas calculé ni au gramme, ni au légume près. Il faut surtout retenir que j’ai dépensé environ 10 € de légumes et je n’ai pas tout utilisé car il y avait des radis, pourpiers et herbes qui me serviront dans la semaine.
Au supermarché, j’ai pris un talon de jambon qui est plus économique et surtout adapté à ce type de salade (4 €), le fromage était à -50 %, soit 2 €. Bien sûr, il y a des restes!
Et les croûtons ont été faits avec le pain de la veille.

Vous trouvez toujours ces plats appétissants? Je vous laisse juge

ThanhNguyen

Réponse à Jean-Marc Rivière, sur Facebook et les municipales

 

L'édition paru dans Nord Eclair ce matin

L’édition paru dans Nord Eclair ce matin

Pour être « un peu » mêlé à la campagne « réseaux sociaux » de Guillaume Delbar, l’édito de Jean-Marc Rivière de ce matin dans Nord-Eclair (lundi 17 mars) m’est un peu resté en travers de la gorge.

Il regrette en effet que l’utilisation par les candidats aux élections municipales des réseaux sociaux, et Facebook en particulier, ait été peu créative, principalement à base de photos de souvenirs de campagne, de dénonciation hâtive, et qu’ils n’aient pas été l’objet de débat sur le fond et d’initiatives plus originales.

Je crains que Jean-Marc Rivière n’ait une vision un peu étriquée de notre activité lors de cette campagne.

S’il déplore l’omniprésence des photos, il faut d’abord être bien conscient que c’est le carburant de base des réseaux sociaux. Pas de photo, pas de commentaires, pas de likes, pas de partage. Facebook n’est pas un forum d’échanges épistolaires.

Jean-Marc Rivière - photo de profil Twitter

Sur le côté album de souvenirs, il est bien réel; mais faut-il rappeler qu’une communauté Facebook s’adresse principalement aux gens qui partagent la même vue ou qui veulent au moins être informés ? Les tenir au courant du déroulement de la campagne ne me paraît pas illégitime, et en tout cas c’est beaucoup plus vivant qu’une suite de communiqués de presse. L’art du bon community manager sera de mettre de la substance à la nième photo de tractage, et pas de se contenter du « excellent accueil des roubaisiens » qui est presque devenu un truisme internet.

Sur le côté « dénonciation hâtive », elle est parfois réelle; mais, comme le dit l’adage, une bonne photo vaut parfois mieux qu’un long discours. Dénoncer l’état déplorable de parties communes d’immeubles LMH c’est bien; en mettre des photos – parfois à peine croyables d’abandon et de je m’en foutisme – c’est mieux !

Et puis surtout, au moins en ce qui concerne la page d’Un avenir pour Roubaix, nous avons l’impression d’avoir vraiment essayé de donner du contenu à la page:
. Nous avons tourné plusieurs vidéos qui abordaient des sujets de fonds (pas de pitoyables chorégraphies devant la Mairie sur un tube du moment), comme la fiscalité, les projets d’urbanisme de la Mairie, les rythmes scolaires.
. Nous avons relayé les vidéos tournées par d’autres (blog2roubaix…) avec notre tête de liste.
. Nous avons crée des sites spécifiques à certains sujets (encore les rythmes scolaires) que nous avons mis en avant sur Facebook.
. Nous avons relayé notre programme, nos documents de campagne, nos propositions spécifiques, nos communiqués de presse, et de manière générale fait le lien avec notre site internet www.roubaix2014.fr
. Nous avons publié des liens sur des articles de la presse locale et de la presse nationale quand ils nous paraissaient mettre en lumière des sujets de notre campagne, même quand ils étaient critiques vis à vis de nos propositions (comme celui sur notre proposition de Police Métropolitaine des Transports)
. Nous avons bien sûr annoncé tous nos événements publics, pour que tout le monde puisse y venir; et en avons souvent fait des compte-rendus.
. Nous avons posté des portraits et des interviews de tous les candidats de la liste.
. Nous avons repris des posts de blog de membres de l’équipe, de sympathisants ou de grands acteurs politiques locaux.

Nous n’avons pas l’impression d’avoir démérité, bien au contraire, et nous avons quand même l’impression que Jean-Marie Rivière n’a pas suivi assez attentivement notre page Facebook pour écrire son édito…

Nous l’invitons donc chaudement à « aimer » notre page pour qu’il puisse s’en rendre compte dans les jours de campagne restants 🙂 !

 

LA MIE SÉSAME…ouvre-toi !

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Chose promise, chose due…Je suis retourné le lendemain pour tester, comme prévu, La Mie Sésame et vérifier si les apparences ne sont pas trompeuses. En effet, je me suis trompé. C’est encore mieux que je n’espérais. Décidément, cette boulangerie a tout pour me plaire. Je suis conquis. J’aime tout en elle.

J’aime sa simplicité. Pas de chichis, ni de tralalas, ici, les gens sont vrais, les gens sont simples. J’aime son originalité. La terrasse dans l’arrière cour est tout simplement whaoooooo ! J’aime son atmosphère. Brahim, le propriétaire, est accueillant. Il adore son métier, tout comme il adore ses pains et le partage. J’aime son concept. C’est aussi une galerie d’art. Et surtout j’aime la convivialité de ce lieu étrange et atypique, comme on les aime à Roubaix ! C’est incontestable, cette boulangerie a une âme, elle est unique.

Et pour vous faire découvrir ce lieu je serai votre guide improvisé, alors suivez le guide !

LE LIEU
Nous sommes rue Nain, une rue calme et tranquille. Il y a surtout des magasins d’alimentation. Et parmi eux, se trouve notre boulangerie, au 51 plus exactement. Vous ne l’avez peut-être pas encore remarquée car elle n’existe que depuis peu.

La vitrine est discrète, ne vous attendez pas à voir la profusion de pains et gâteaux qu’on trouve habituellement dans les boulangeries. Entrons. Sésame ouvre toi !

Le comptoir de boulangerie, assez classique, s’avère être finalement une ancienne entrée de logement, il se prolonge par un couloir. On aboutit à une terrasse intérieure fort agréable faite de bric et de broc. C’est la caverne de Brahim où la récupération est un art.

Au fond, défense d’entrer ! Ce sont ses appartements  privés. Des gens entrent et sortent, disent bonjour. On oserait presque dire qu’il s’agit d’un « tiers-lieu », pour utiliser un mot à la mode.

LE CONCEPT
Il était une fois Brahim, un ancien éducateur. Il avait des rêves, des passions. Il aimait le contact. Il aimait faire du pain. Il aimait l’art. Il aimait tant de choses. Au mois de mai, il a décidé de vivre aussi son rêve en ouvrant sa boutique. Une boutique qui regroupe toutes ses passions. C’est d’abord une boulangerie / viennoiserie, qui propose aussi une petite offre de restauration à midi à base de sandwiches qu’on peut manger sur place.

Mais Brahim va plus loin que la simple boulangerie de quartier, et propose par exemple la « baguette en attente« , cette excellente idée où l’on paie d’avance une baguette, que le boulanger donnera à un client dans le besoin. Simple, efficace, généreux, tellement roubaisien ! Pourquoi est-il le seul à le faire dans la ville ?

C’est aussi une galerie d’art, à la faveur du couloir qui prolonge le comptoir. Il propose actuellement une exposition de photographies « Afghanistan 1969« , avec des photos d’un Afghanistan rural et paisible d’avant les guerres qu’on a du mal à imaginer.
N’oublions pas la terrasse couverte et même chauffée, où parfois se déroulent des événements artistiques et musicaux.

L’OFFRE
Ah ! j’allais oublier de vous parler des produits eux-mêmes. C’est quand même une boulangerie avant tout. L’offre est courte, mais de qualité. La Mie Sésame propose avant tout du pain. J’ai testé le pain Paillasse, celui dont le pâton est travaillé 3 jours avant cuisson, qui est gustativement délicieux, mais dont il faut aimer la mie très consistante (moi j’adore). Le sandwich à base de Rustiguette est réussi, le pain se prête beaucoup mieux aux sandwich que les baguettes de chez Paul par exemple.

Pour les viennoiseries et pâtisseries, on est aussi dans le classique; la tarte au flanc, pudding, les cookies, muffins, que de bonnes choses très goûtues aux parfums originaux.

L’AMBIANCE
Si les 3 chapitres précédents ne suffisaient pas, c’est là dessus que La Mie Sésame se distingue, avec une atmosphère et une ambiance chaleureuse, qui séduisent immédiatement. L’accueil de Brahim et de son équipe est cordial, la discussion s’engage facilement, sa passion pour son métier et ses produits transparaît au bout de quelques secondes. Je ne me lasse pas de parler avec lui !

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Mais le clou, c’est bien sûr de s’installer en terrasse pour prendre un sandwich, ou pourquoi pas un café. On est au cœur de la ville et c’est un havre de paix. L’aménagement, bohème et poétique, est confortable et ravissant. A côté, un chat se prélasse au soleil, un piano, clavier ouvert, invite à la rêverie, une atmosphère intime et familiale dans laquelle on se sent bien.

La Mie Sésame, so BOBO, so #RBX ! so we ♥

ThanhNguyen

Petite cour…Grande impression?

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J’avais noté dans mes papiers « un nouveau resto à tester absolument ». Les journaux, les blogs, les conseils des amis, tout le monde se fait ambassadeur du guide Michelin quand ils parlent de lui. On le soigne aux petits oignons. C’est le nouvel endroit branchouille à Roubaix. C’est Ze place to be ! Même Jérôme Dumont, toujours à l’affût d’endroits sympas, ne tarit pas d’éloges sur son blog « Grand place Roubaix« . Et ce n’est pas le genre de personne à qui on raconte des salades !

Hier, l’occasion était parfaite. Je cherchais un resto sympa pour le midi qui changerait du Bel étage, Envies de saison ou autres lieux du genre. C’était son anniversaire. Et bien entendu, j’ai pensé à la Petite cour. Ni une, ni deux, j’ai réservé une table (et 2 chaises !)…

12 h 30, me voilà enfin dans cet établissement dont tout le monde parle. J’observe autour de moi. L’accueil est chaleureux. Promesse d’un moment agréable. La carte est simple et courte comme j’aime. Promesse de renouvellement fréquent selon la saisonnalité donc de fraîcheur. La décoration est sobre dans le style ancien revisité. Promesse d’un lieu assez huppé. Je regarde la clientèle. Je confirme, ça l’est. Promesse d’une ardoise élevée.

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Ils ont mis les petits plats dans les grands. Le vulgaire hamburger/frites de Fred était devenu un plat gastronomique. On ne culpabilise plus pour le manger. Ma salade César était à sauter au plafond, ma tarte au chocolat était à se rouler par terre, et mon nutritionniste en serait malade !

La cuisine est bonne. La présentation est soignée. Ce n’est pas comme ces fameuses soirées branchées à la Teinturerie chez Vynckier où toute la bourgeoisie de la métropole lilloise se retrouve pour manger des plats réchauffés. Mais c’est Ze place to be seen, me direz-vous. Et que ne ferait-on pas pour être seen ? Bon j’avoue, j’y suis allé il y a des années de cela et je n’y ai jamais remis les pieds. C’est peut-être mieux aujourd’hui. Dites-le moi !

Mais revenons à nos moutons, revenons à la Petite cour. Ce restaurant a bien tenu toutes ses promesses :

  • Promesse d’un moment agréable. Vrai !
  • Promesse de fraîcheur. Encore vrai !
  • Promesse d’un lieu huppé. Complètement vrai!
  • Promesse d’une ardoise élevée. Carrément vrai!

En effet, l’addition était un peu salée pour un midi. Je ne le ferai pas tous les jours. Mais bon, aujourd’hui est un jour spécial et parce que Fred le vaut bien. Yes, you’re worth it !

Tous les ingrédients étaient au rendez-vous pour garantir la réussite d’un bon moment. Et pourtant, je n’ai pas été plus emballé que cela. Je ne voudrais pas casser du sucre sur son dos, ni en faire tout un fromage mais la sauce n’a tout simplement pas pris pour moi. Il manquait un petit je ne sais pas quoi pour faire fondre mon cœur.

Je voulais y aller. J’y suis allé. Et je n’irai probablement plus sauf si on m’invite !

Dehors, en me dirigeant vers ma voiture, une devanture m’interpelle et m’intrigue. Je m’approche, c’est une boulangerie, La Mie Sésame. La vitrine est originale, simple et sans prétention; C’est le coup de foudre. J’entre pour découvrir l’intérieur. Je discute avec le propriétaire; Je suis sous le charme. Cette boulangerie est magique. Elle a ce petit je ne sais quoi qui fait défaut à La petite cour : une âme, une personnalité. Et dire que je passe devant chaque jour en voiture sans même la remarquer.

Promis, juré, craché, je la teste bientôt et je vous en parle ! Je vous dis quoi…

ThanhNguyen

Où sera le 2ème village rom de Pierre Dubois à Roubaix ?

Le débat au grand amphi de l'IUP Infocom

Le débat au grand amphi de l’IUP Infocom

Lundi 10 mars, un débat organisé par la Maison des Associations et de l’Université Populaire et Citoyenne de Roubaix a réuni 9 des 10 candidats aux élections municipales, sur le thème de la vie associative.

Lors de ce débat, une association a posé une question aux candidats sur leur position concernant la question des roms à Roubaix.

A la stupéfaction générale, Pierre Dubois a annoncé lors de sa réponse qu’il était en faveur de l’ouverture d’un 2ème village d’insertion rom dans la ville (pour mémoire, un 1er village d’insertion existe déjà rue d’Alger depuis plusieurs années).

Le village d'insertion de la rue d'Alger à Roubaix (images Google Street View)

Le village d’insertion de la rue d’Alger à Roubaix (images Google Street View)

Cette annonce est une vraie surprise, et pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, elle ne figure pas sur son programme; ce qui est d’autant plus étonnant que la question rom est plus que sensible, et qu’une telle proposition n’aurait pas manqué de donner une signe important aux électeurs roubaisiens sur la future politique de la ville, s’il advenait que Pierre Dubois soit élu.

On peut donc légitimement se demander pourquoi la mesure n’y figure pas et pourquoi il l’avait cachée jusqu’à présent (on se demande d’ailleurs s’il n’a pas d’autres mesures cachées en stock…).

Mesure trop sensible pour être imprimée et officiellement incluse ? Ce serait alors bien hypocrite de l’annoncer dans un débat sans l’inclure dans le programme écrit ou au moins sur le site de campagne. Improvisation pendant le débat ? Pour une mesure si emblématique, ce serait bien léger et à vrai dire indigne d’un candidat au poste de maire. Annonce de circonstance faite pour faire plaisir à un public associatif qu’on imagine favorable à cette mesure ? On n’ose imaginer que cela puisse être le cas.

Le camp rom du Galon d'Eau à Roubaix en juin 2013 (images France3)

Le camp rom du Galon d’Eau à Roubaix en juin 2013 (images France3)

C’est aussi une vraie surprise, car on n’attendait pas Pierre Dubois revenir avec cette proposition sur le sujet des roms. Sa gestion laxiste du camp du Galon d’Eau devenu le plus important de la métropole lilloise et un enfer pour les riverains, la proposition de déplacement rue d’Avelghem fortement contestée par la population, l’épisode tragi-comique du dépôt de plainte suite à des propos intolérables tenus en réunion publique en sa présence (mais pour laquelle Pierre Dubois n’avait pu trouver le temps de se répondre aux convocations de la police…), l’interminable attente de l’expulsion après ses atermoiements, tout cela avait laissé des traces chez les roubaisiens, et on imaginait qu’il ne remettrait pas la question sur le tapis.

On avait tort, et on a donc la confirmation que Pierre Dubois est un fervent partisan de l’implantation supplémentaire de roms dans sa ville, ce dont on aimerait qu’il s’explique un peu plus longuement que lors de son intervention lundi soir.

Enfin et surtout, on voudrait surtout savoir où Pierre Dubois a l’intention d’implanter ce 2ème village d’insertion. Il est en effet plus que légitime que les roubaisiens, appelés à se prononcer sur la politique de la ville des 6 prochaines années, sachent si ce 2ème village sera implanté dans leur quartier, ou tout au moins comment Pierre Dubois s’y prendra pour choisir le lieu d’implantation : à côté du village existant, dans le quartier Echo ? Dans un quartier présentant des terrains vacants comme au Sartel ? Dans une friche industrielle aménagée, possible dans à peu près tous les quartiers de la ville ? Y aurait-il concertation et échange avec les habitants à ce sujet, ou s’agira-t-il, comme à l’accoutumée, d’une décision imposée par la mairie ?

Guillaume Delbar, au nom de la liste « Un avenir pour Roubaix » (dont je fais partie), a interpellé le maire dans un communiqué de presse ce mardi 11 mars, en rappelant sa position : « pas de village d’insertion, pas de ghetto, mais des solutions d’intégration au cas par cas, dans le cadre des dispositifs existants, pour les familles qui en montrent une réelle envie », et en lui demandant de « clarifier sa position et de dire dans quel quartier il voudrait implanter le projet qu’il avait caché jusqu’à maintenant ».

Nous attendons avec intérêt les précisions de Pierre Dubois à ce sujet.

RBX loves StreetArt

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Si je vous dis  » Mister P, Lem, Saraconti, Benjamin Duquenne « , cela vous dit quelque chose? Peut-être pas ! Pourtant, ils ne vous sont pas si inconnus que cela. Vous devez même les voir tous les jours sans y faire attention. Ils font partie de notre quotidien.

Roubaix, ce n’est pas seulement la ville la plus pauvre de France, la ville sous assistance respiratoire, où les commerces ferment les uns après autres; où les ordures s’entassent; où les voitures brûlent, où l’insécurité fait rage; où les dealers ont pignon sur rue…Je n’ai rien oublié?

Roubaix, c’est aussi une « ville d’art et d’histoire », une ville qui regorge de manifestations culturelles. Aujourd’hui, l’art a même envahi nos rues. La prochaine fois, quand vous déambulerez dans ses rues, laissez de côté vos préjugés et prenez le temps d’observer. Faites-moi confiance : vous serez étonnés de découvrir une nouvelle facette de notre ville. Vous verrez que ce que vous pensiez être un vulgaire dessin est en réalité une œuvre d’art, qu’on appelle simplement STREETart . Il a maintenant une place à part entière dans le patrimoine artistique de la ville. De plus en plus d’artistes renommés viennent y illustrer leurs talents. L’office du tourisme organise même des visites guidées en leur compagnie. (Pense-bête à moi-même : m’inscrire à une de ces visites !)

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Inutile donc d’aller dans les musées, de faire des expositions ou autres foires d’art contemporain pour admirer des graffitis. D’ailleurs, peut-on encore appeler cela du StreetArt une fois exposé? Le débat est ouvert.

Le StreetArt dont je vous parle ne se contemple que dans la rue parce qu’il est né dans la rue. Il y puise toute son énergie et son inspiration. Un musée à ciel ouvert de 13 km² vous ouvre ses portes. Entrée libre, ici, tout est gratuit !

Avec les beaux jours qui reviennent, chaussez vos baskets et sortez prendre un bol d’art frais. Vous remarquerez différentes représentations du Général de Gaulle, de drôles de personnages naïfs, des découpages de poupées russes ou encore des arabesques abstraites. Admirez la finesse des traits, la précision de chaque détail et surtout le choix des couleurs toutes aussi joyeuses les unes que les autres.

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IMPORTANT : il est obligatoire de se munir d’un appareil photo, de mitrailler la ville, et de partager vos photos sur Instagram

Thanh Nguyen